11.1.1. Méthode

Cinq enfants, âgés de 7 ans, élèves en classe de CE1, ont été observés. Pour des raisons pratiques, trois enfants ont été observés au laboratoire tandis que deux enfants ont été observés chez eux.

Le matériel utilisé pour l’expérience se composait d’un ordinateur portable (et de sa souris) sur lequel était installé Ambre-add, d’une caméra, d’un magnétophone, d’un chronomètre, d’une fiche d’observation et d’un questionnaire (Annexe 9). Lorsque l’expérience se déroulait au laboratoire, toute la séance était filmée par une caméra numérique pointée sur l’écran. Lorsque la séance se déroulait à domicile, les échanges verbaux étaient enregistrés sur magnétophone.

Au cours de cette expérience, les enfants utilisaient le logiciel puis répondaient au questionnaire. Après que l’enfant se soit installé devant l’ordinateur, l’expérimentatrice lui présentait brièvement l’objectif du logiciel : « résoudre des problèmes d’addition et de soustraction en suivant les étapes du logiciel » et le principe général, étudier des exemples puis résoudre des problèmes. Ensuite, l’enfant pouvait utiliser seul le logiciel. Pour la première utilisation, avant de présenter les exemples et la résolution de problèmes, le logiciel proposait d’abord plusieurs écrans qui présentaient le fonctionnement du logiciel et les schémas utilisés.

Durant l’utilisation du système, l’observateur, positionné en retrait derrière l’utilisateur, observait l’interaction de l’utilisateur avec le logiciel et notait sur une fiche d’observation (Annexe 11) les temps passés sur chaque étape ou sous-étape du logiciel, les difficultés rencontrées au cours de l’utilisation du logiciel, les gestes et comportements non verbaux de l’utilisateur ainsi que ses remarques et questions (cf. liste des observables, Annexe 8). Si l’utilisateur posait des questions sur le fonctionnement du logiciel, l’expérimentateur le renvoyait vers l’aide. Toutefois, si l’aide n’était pas suffisante, l’expérimentateur lui donnait les indications nécessaires pour poursuivre. S’il restait bloqué ou éprouvait de grandes difficultés, l’expérimentateur pouvait intervenir spontanément pour le débloquer. La séance s’arrêtait lorsque l’enfant avait résolu au moins un problème avec le logiciel.

Après la phase d’utilisation, les questions issues du questionnaire (Annexe 8) étaient posées par l’expérimentatrice sous la forme d’un entretien directif afin que les réponses ne soient pas perturbées par les éventuelles difficultés d’écriture.

Il est à noter que l’un des enfants a utilisé le logiciel durant deux autres séances. Même si elles ne sont pas généralisables, ces observations complémentaires ont donné des indications sur les difficultés éventuelles liées à la reprise en main du logiciel après un délai.