Conclusion du titre II

Certes, le préfet a vu la pertinence de sa circonscription contestée et, conséquemment, a vu ses prérogatives rognées sévèrement par l’administration régionale.

Certes, le préfet s’est aussi, un temps, vu confier l’exécutif de la collectivité territoriale départementale, avant que de le perdre en 1982, au prix d’un traumatisme certain.

Certes, le préfet exerce aujourd’hui des compétences au nom d’institutions européennes beaucoup plus jeunes que lui.

Certes, le préfet a aussi connu les vicissitudes de son pouvoir de direction des fonctionnaires civils de l’Etat dans le département.

Mais ces mutations considérables, pour avoir modifié sensiblement nombre de préoccupations et façons de faire du préfet, ne doivent pas nous cacher la permanence de sa qualité d’autorité déconcentrée de droit commun dans une circonscription qui, elle-même, demeure – au moins en principe – le cadre de l’administration de droit commun de l’action déconcentrée de l’Etat.