Impact de la relation entre le texte et l’image d’un film sur son utilisation par l’élève

L’utilisation par des élèves des connaissances mises en jeu dans les films a montré que les versions P conduisent à une grande utilisation des images, et que les connaissances issues du texte d’accompagnement sont plutôt, comme dans le film, de nature perceptible. En revanche, les films R pour lesquels l’image est moins utilisée donnent lieu à un discours des élèves utilisant plus fréquemment le vocabulaire spécifique de la chimie. Nos résultats montrent que suivant le caractère perceptible ou reconstruit du texte d’accompagnement, les films scientifiques n’ont pas le même impact sur l’usage qui est fait des images par les spectateurs comme en atteste la nature des connaissances qui sont réutilisées dans des conditions très voisines. Le texte d’un film plutôt reconstruit, plus difficile à comprendre par les termes mis en jeu, met le spectateur dans un contexte de réutilisation plus scientifique. Le coût cognitif qu’il investit pour comprendre le film est rentabilisé par une possibilité de réutiliser les connaissances reconstruites.