1.2. Matériel et méthode

Seize sujets (8 femmes), avec des performances olfactives normales (identification : UPSIT test, sensibilité olfactive : PEA threashold test) participent à cette étude. Huit odorants sont délivrés binarinalement par un olfactomètre qui permet de contrôler la concentration et le taux d’humidité des odorants (adapté de Lorig et al., 1999). Une canule nasale permet l’enregistrement du rythme respiratoire du sujet. Quatre conditions sont répétées une fois : Disc, DetM, une tâche de détection d’un unique odorant (DetS), et une condition témoin (Base) sans odorant. Les images fonctionnelles sont obtenues par un scanner TEP (Siemens Exact HR+) d’une résolution spatiale de 7 mm, après injection d’un marqueur H2 15O, en intégrant le débit sanguin cérébral sur 90 s. Elles sont prétraitées et analysées avec le logiciel SPM99. La normalisation spatiale se fait à l’aide des images anatomiques de chaque sujet, sur le cerveau du MNI. Le lissage spatial est de 12 mm. Des analyses a effet aléatoires sont effectuées pour les contrastes principaux Disc-DetM et Disc-Base, et les contrastes secondaires DetM-DetS, DetM-Base et DetS-Base. Les niveaux d’activations sont mesurés pour chacun des clusters d’activations significatifs, et des analyses de régions d’intérêts sont effectuées sur les aires supposées a priori impliquées dans la tâche de discrimination.