2.1.2. Matériel et Méthode

Quatorze sujets droitiers masculins avec des performances olfactives normales (détection supraliminaire) participent à cette étude. Quatre-vingt-un odorants sont délivrés avec l’olfactomètre conçu au laboratoire (Vigouroux et al., 2005). La respiration du sujet est enregistrée durant toute la durée de l’expérience. Deux conditions olfactives, présentées sous forme de blocs d’une durée d’une minute chacun, sont répétées trois fois : pendant la condition de familiarité, les sujets jugent si les odorants sont familiers ; pendant la condition de détection, ils décident si un odorant est présent. Les sujets donnent leur réponse à l’aide d’un boîtier réponse muni de deux touches.

Les images fonctionnelles sont obtenues avec un imageur IRMf 1.5 T (Philips NT), avec la séquence d’acquisition PRESTO, moins sensible aux artéfacts de susceptibilité magnétique. La taille du voxel est de 4*4*5 mm et le temps de répétition de 5 s. Deux sujets sont écartés des analyses de par leur faible capacité à détecter les odorants lors de l’expérience. Ces images sont prétraitées et analysées avec le logiciel SPM99. La normalisation spatiale est faite à l’aide des images anatomiques de chaque sujet, sur le cerveau de référence du MNI. Le lissage spatial est de 8*8*10 mm. Des analyses à effet aléatoires sont effectuées sur le contraste ‘Familiarité – Détection’, ainsi qu’une analyse de ROI pour tester l’effet de la latéralisation des aires primaires olfactives.