3.2. Matériel et méthode

Douze patients SZ et 12 sujets témoins, masculins et droitiers, appariés en âge et en niveau éducationnel, participent à cette étude. Quarante-huit odorant sont délivrés avec notre olfactomètre (Vigouroux et al., 2005). Les sujets sont soumis à quatre conditions, répliquées une fois. En plus d’être soumis à une condition témoin (B) sans odeur, ils doivent soit détecter (D) la présence des odeurs, soit juger si elles leur semblent familières (F) ou désagréables (H), en donnant leur réponse, si elle est positive, par pression d’un bouton.

Les images fonctionnelles sont obtenues par le scanner TEP (Siemens EXACT HR+) du CERMEP (Lyon), d’une résolution spatiale de 4.5 mm, après injection d’un marqueur H2 15O, en intégrant le DSCr sur 60 secondes. Elles sont prétraitées et analysées avec le logiciel SPM99. La normalisation spatiale se fait sur le cerveau du MNI, et le lissage spatial est de 12 mm. Le DSCr acquis pendant les conditions olfactives est comparé à celui acquis pendant la condition témoin : contrastes D-B, F-B, et H-B. Des analyses inter-groupes à effets aléatoires sont ensuite effectuées, de façon à mettre en évidence les différences de patterns d’activation existant entre le groupe de patients SZ et celui des sujets témoins. Les niveaux d’activations sont mesurés pour chacune des aires présentant des différences significatives d’activation entre les deux groupes.