1. 3. Préliminaires du débat

1. 3. 1. L'émergence d'un débat sur la scénographie.

Plusieurs conditions matérielles et idéologiques ont favorisé l'émergence d'un débat sur la scénographie au tournant du XVIIIe siècle au XIXe siècle. L'une des premières conditions du débat est l'expansion des imprimés, livres, journaux, almanachs au XVIIIe siècle. Ces nombreuses publications s'adressent à un public plus large et constituent une possibilité d'expression pour une partie bien plus importante de la population, notamment la bourgeoisie cultivée, que cela n'était le cas au XVIIe siècle. L'existence de documents sur un débat en gestation est liée à cette importance nouvelle de la presse, et ces documents nous permettent de tenter la reconstitution du débat aujourd'hui. Il faut rappeler la multiplication des journaux et périodiques, plus particulièrement de journaux consacrés au théâtre qui constitue la principale occasion de divertissement collectif. De nombreux textes du débat sont des articles de journaux, ou furent publiés dans un journal.

L'esprit même del'Aufklärung a contribué à l'émergence du débat sur les pratiques scéniques. L'Aufklärung a amené un débat sur le théâtre en général dans le cadre duquel le débat sur la scénographie s'est d'abord inséré avant de trouver une relative autonomie. Il faut mentionner ici le développement de la critique dramatique dans un premier temps, fondée en quelque sorte par Lessing et Mylius vers 1750. Puis on remarquera la place croissante accordée à la scénographie dans la critique dramatique dans un second temps, notamment à partir de 1780. 238 Nous évoquions déjà précédemment le fait qu'une évolution du jeu théâtral se produit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Un nouveau style de jeu se développe, fondé sur l'observation attentive de la gestuelle, du maintien, des traits de visage considérés comme révélateurs du caractère. Or, le jeu devient alors non seulement l'objet de réflexions théoriques plus ou moins élaborées, mais donne lieu à un véritable débat. Ce débat sur le jeu dramatique se manifeste à travers des traités, des essais, et surtout à travers les critiques de représentations. De véritables échanges apparaissent au sujet d'une même représentation ; on compare tel acteur avec tel autre dans un même rôle, au travers d'articles qui se répondent. E. Fischer-Lichte en livre plusieurs exemples dans son ouvrage Histoire succincte du théâtre allemand. Ce débat sur le jeu des acteurs constitue l'un des facteurs qui ont généré un débat sur la scénographie. Le débat sur une représentation "vraie" à travers la gestuelle et la mimique s'étend aux vêtements de l'acteur. Des critiques plus sévères sont émises sur le non respect du statut social, des caractéristiques du personnage dans le costume, sur la richesse inappropriée de l'habit choisi par le comédien ou la comédienne. Comme nous l'avons déjà indiqué, des courts traités, essais consacrés plus spécialement à la scénographie se multiplient ; ils sont également le signe de ce débat en gestation. Or, il se trouve que dans tous ces écrits, la ville de Berlin ressort comme lieu de publication et son théâtre comme objet de critiques.

La genèse du débat et sa localisation à Berlin.

Quels sont plus précisément les débuts du débat sur la scénographie en Allemagne? Comment ce débat, dont les tenants et les aboutissants sont d'ordre plus général, en est-il venu à se localiser à Berlin?

Deux séries d'événements sont plus directement à l'origine du débat sur la scénographie. A la fin des années 1790, les écrivains romantiques Ludwig Tieck et A. W. Schlegel font connaître à travers plusieurs textes le regard critique qu'ils portent sur le théâtre de leur temps. De manière plus générale, les Romantiques entrent en scène en proposant une nouvelle vision du monde, avec un esprit de polémique, en se présentant en pourfendeurs de l'Aufklärung (même s'ils en sont tributaires). Or, hasard ou calcul, il se trouve que Tieck et Schlegel, ainsi que la plupart des autres auteurs romantiques, viennent séjourner, parfois longuement, à Berlin. Presque au même moment, autour de 1800, deux architectes expriment à travers des traités leur projet de transformer l'architecture et la décoration théâtrale. Il s'agit donc d'un autre groupe d'artistes ; leur démarche s'inscrit dans un mouvement artistique, celui du style néo-classique, au sein duquel l'antiquité grecque et romaine redevient modèle et source de renouvellement dans les arts. Des faits concrets de l'histoire du théâtre jouent encore un rôle : nous avons déjà évoqué à plusieurs reprises l'importance de l'arrivée de l'acteur A. W. Iffland à Berlin en 1796, engagé pour prendre la direction du Théâtre National et Royal, une arrivée qui augure d'une ère nouvelle pour le théâtre à Berlin. Nous avons déjà évoqué l'influence grandissante de la ville dans le paysage théâtral des territoires de langue allemande. Nul doute que les théâtres berlinois devenaient par là un objet privilégié de discussion. Et les techniques de jeu et de scénographie mises en place par Iffland étaient une sorte de point culminant des théories développées à la fin du XVIIIe, héritées principalement de l'Aufklärung. Nous voulons revenir maintenant de façon plus détaillée sur les événements déclencheurs du débat.

Le jeune Ludwig Tieck (l'un des futurs intervenants dans le débat), qui vit à Berlin, porte un regard très critique sur le travail d'Iffland. Un concours de circonstances que nous détaillerons plus bas le conduit à publier en 1797 une satire du travail d'Iffland et de ses admirateurs : il s'agit de la pièce du Chat botté, un texte dans lequel les questions de scénographie sont abordées (sous une forme encore ironique et ludique). On y trouve quelques idées sur les costumes, sur la décoration et le mauvais goût du public. Peu après, en 1801, A. W. Schlegel débute à Berlin ses conférences sur l'art et la littérature et lance une controverse plus large : celle des Romantiques contre leur époque. Dans le cadre de ces conférences, Schlegel remet en question certains principes esthétiques prévalant à la même époque dans le domaine de l'art, annonce au public qu'il veut défendre la littérature dramatique de Shakespeare et de Calderon, et présente au public le théâtre antique  donc une toute autre forme de théâtre que celle qui est pratiquée au début du XIXe siècle. Les propos de Schlegel sont moins ciblés que ceux de Tieck, mais ils connaissent un grand rayonnement et font connaître le point de vue critique des Romantiques. Quelques années plus tard, Schlegel présentera clairement son point de vue, non seulement sur la littérature dramatique, mais sur les pratiques scéniques du présent et du passé à travers les Cours sur l'art dramatique.

Parallèlement, un autre point de vue critique qui vise directement la décoration théâtrale est publié autour de 1800. Il est porté, comme nous l'avons dit, par un autre groupe d'artistes. Il s'agit d'architectes et de praticiens du théâtre. Les traités des deux architectes que nous citions ci-dessus paraissent en 1799 et 1802. Johann Adam Breysig, un architecte et "peintre de Théâtre national" (National-Theatermahler) de renom, travaillant au "Théâtre national" de Magdeburg, publie en 1799 en ce même lieu des réflexions élaborées sur la décoration théâtrale dans un ouvrage intitulé "Esquisses, pensées […] au sujet des Beaux-arts". 239 En 1802, l'architecte Louis Catel fait paraître à Berlin un opuscule dans lequel il est également question de l'espace scénique : Propositions pour l'amélioration des théâtres. 240 Les réformes proposées par les deux architectes sont importantes dans l'histoire des pratiques scéniques parce qu'elles proposent l'abandon du système à coulisses et la simplification de l'appareil scénique. 241 Elles sont elles-mêmes le fruit d'une réflexion d'architectes et de décorateurs du XVIIIe siècle. Mais ce que nous avons remarqué par ailleurs, c'est que les deux hommes appellent leurs lecteurs à un échange, à un débat. Breysig tout d'abord (en 1799) explique bien qu'il y a eu un débat sur l'art de l'acteur (Schauspielkunst), mais pas sur la décoration, qui, selon lui, est pourtant une partie importante du spectacle. A la fin de son chapitre sur la décoration, il termine par les phrases suivantes :

‘Je sais d'avance que nombreux seront ceux que je vais heurter avec mes pensées, règles et propositions pour le Théâtre […] ; pourtant je ne sais comment je puis parler avec plus de circonspection sans contourner la vérité. Ainsi donc je voudrais prier tous ceux qui pensent pouvoir apporter avec raison quelque objection à mon agencement de la perspective ou à la position que je donne aux châssis, frises, et au plancher d'un théâtre : de me l'envoyer avec leurs nom, caractère, lieu de résidence et signature, afin de pouvoir le faire imprimer dans mes cahiers à paraître, cependant que j'ajouterai au même moment ma réponse, pour laisser aux personnes compétentes le soin de juger. Je montrerai à chacun de ceux qui sauront me confondre, combien j'aime le Vrai, le Bien et le Beau là où je le trouve, et qu'en faisant cela je sacrifie avec plaisir mon propre intérêt. 242

Cette attitude de Breysig se situe tout à fait dans l'esprit de l'Aufklärung. La démarche de Breysig est didactique. Il est intéressant de noter qu'il veut publier les avis contradictoires, certes pour y répondre et faire admettre son point de vue. Le débat est pour Breysig un moyen de faire avancer les réformes. L'humilité de l'auteur semble sincère. Dans les lignes qui suivent, il renouvelle sa sincérité, affirme qu'il exposera tout son savoir et que son but premier est que d'autres, qu'un autre, "l'artiste génial", puissent prendre sa place. Louis Catel demande également un débat. Il inscrit les mots suivant dans sa courte préface :

‘Le signataire souhaite que son traité soit examiné par des lecteurs compétents en la matière et espère en publiant cet écrit inciter des têtes pensantes à faire connaître leur critique sur ces propositions par le biais de textes imprimés. 243

Il est vrai que les deux architectes s'adressent plutôt à des spécialistes et non pas au grand public. Mais ce désir d'un débat qui doit permettre de faire connaître les idées nouvelles, afin de permettre leur réalisation, nous paraît important. Signalons que quelques années plus tard, A. W. Iffland explique dans la préface rédigée pour son Almanach et datée du 15 octobre 1816, qu'il tiendra compte des réactions que sa publication suscitera. Il atteste le sérieux de sa démarche, sa volonté d'améliorer sa publication, encore une fois dans l'esprit de l'Aufklärung.

‘"Les jugements qui paraîtront sur cet Almanach seront sérieusement pesés, et seront utilisés là où ils apportent un progrès à la cause." 244

Dans les textes de Karl von Brühl, qui écrit en étant sur la défensive, cette possibilité de l'échange n'est déjà plus évoquée.

Afin de compléter l'énonciation des faits qui témoignent de l'émergence d'un débat sur la scénographie, nous pourrions ajouter encore qu'au même moment commence à Berlin la parution des gravures de costumes représentant des acteurs berlinois dans leur rôles (et plus particulièrement le directeur et acteur vedette A. W. Iffland). Or, nous avons vus que ce très bel ouvrage apparaît aussi comme une publicité, un manifeste pour ce qui se fait à Berlin en matière de costumes. C'est aussi un temps de grandes réalisations sur la scène de Berlin avec la représentation des œuvres les plus importantes de Schiller, qui ne pouvait laisser indifférents tous les passionnés de théâtre. Par ailleurs, on peut mentionner encore que dans les années qui suivent, la publication de petits essais sur les costumes et/ou les décors continue : en mars 1803 par exemple, "Au sujet des couleurs des vêtements sur la scène" ("Ueber die Farben der Kleidung auf dem Theater") dans le Journal des Luxus und der Moden. Un petit livre paraît : Aphorismes pour les acteurs et les amis de l'art dramatique, rassemblés par I. Koller 245  une compilation d'extraits d'auteurs connus (Lessing, Iffland) et moins connus, qui se sont exprimés sur le théâtre durant les dernières décennies , dans lequel un chapitre est consacré à l'habit des acteurs. Il est le signe de l'intérêt que continue de susciter la réflexion sur le théâtre en général. Nous posons donc l'hypothèse que l'ensemble de ces facteurs a lancé une forme de débat sur la scénographie, qui va s'étendre dans les années qui suivent par de nouvelles interventions des Romantiques ou d'autres auteurs plus anonymes, provoquer la réponse des directeurs de théâtre, réponse qui engendrera à son tour des réactions nouvelles. Parallèlement, telle ou telle "mise en scène", telle circonstance particulière  toute une série d'éléments que nous voulons détailler ci-dessous  relancent régulièrement le débat.

Le témoignage des participants sur l'existence du débat.

Les sources que nous avons retenues ou consultées dans le cadre de cette étude font elles-mêmes mention du développement d'un débat sur les questions de scénographie. Les citations ci-dessous ont pour but d'étayer nos affirmations sur l'existence de cet échange.

Ainsi, le 10 février 1816, l'architecte Louis Catel écrit dans un article qu'il fait paraître à propos des décors de K. F. Schinkel pour la Flûte enchantée dont la première représentation eu lieu le 18 janvier 1816 :

‘La question de savoir si les décors sont un élément essentiel de l'art dramatique a été abordée de nombreuses fois ces derniers temps. On a défendu la réponse positive et la réponse négative ; la majorité semble pencher vers la première réponse. 246

Par la "majorité", Catel entend sans doute la masse du public. En effet, l'affirmation de Catel semble indiquer que les décors suscitèrent des conversations dans le public, et non seulement entre les intellectuels, dès la nouvelle présentation de la Flûte enchantée.

L'administrateur des Théâtres Royaux, Karl von Brühl, commence la préface qu'il a adjointe aux gravures de costumes publiées en 1819 en évoquant le débat :

‘Nombreux et variés sont les discours et les disputes qui, jusqu'à ce jour, portèrent sur l'authenticité rigoureuse et l'imitation fidèle de la nature en ce qui concerne les décors et les costumes de théâtre. 247

Brühl indique aussi d'emblée le thème qui fut discuté, soit la question de la représentation du réel dans la scénographie. Evidemment, dans sa démarche vers une plus grande authenticité des costumes et décors, le comte Brühl a peut-être retenu le thème qui l'intéressait plus particulièrement. Brühl poursuit en expliquant que "la scène de Berlin, sans vouloir se rapprocher d'aucun point de vue […], s'est engagée depuis quatre ans sur son propre chemin, et a continué sur cette voie sans se préoccuper des diverses remarques mesquines avec lesquelles on l'a attaquée ça et là." 248

Ludwig Tieck introduit l'article "Kostüm" des Dramaturgische Blätter qui paraît en 1825 249 par les mots suivants :

‘Les amateurs de théâtre, critiques, directions et acteurs ont maintenant sans cesse ce mot [de costume] à la bouche, on loue ou on blâme les costumes, ils servent d'aune pour mesurer les qualités des différents théâtres (…). 250

La citation de Tieck est riche en informations : il indique que le costume, à comprendre ici au sens de "costume historique", fait l'objet de discussions auxquelles participent les praticiens de théâtre autant qu'une partie du public. On peut supposer que cette discussion est aussi bien orale que littéraire. Elle apparaît comme un phénomène de mode. Plus délicat, on apprend que le "costume" est devenu un critère d'évaluation des différents théâtres, ce qui, comme nous pourrons le justifier dans la deuxième partie de cette étude, devait tout à fait outrer Ludwig Tieck.

Cette courte incursion dans les témoignages des auteurs nous permet de faire la transition avec la présentation des différents participants au débat que nous voulons effectuer ci-dessous.

Notes
238.

Un exemple d'article : "Mélanges sur le théâtre. Extraits de lettres". (Theater-Miscellaneen. Auszüge aus Briefen. Berlin.) in : Journal des Luxus und der Moden, Weimar, Février 1790. Il s'agit de nouvelles de Berlin. On discute le costume de l'actrice Friedericke Bethmann-Unzelmann. On peut constater dans d'autres recensions théâtrales du Journal des Luxus und der Moden de la même époque que l'on discute du costume des comédiens et surtout des comédiennes.

239.

J. A. Breysig, Skizzen, Gedanken, […] die bildenden Künste betreffend, 1. Bändchen, Magdeburg 1800.

240.

L. Catel, Vorschläge zur Verbesserung der Schauspielhäuser, Berlin 1802

241.

Nous n'avons pas voulu détailler plus ces projets de réformes ici, et renvoyons à l'ouvrage de P. Zucker, Theaterdekoration des Klassizismus, Berlin 1925.

242.

"Ich sehe im voraus, daß ich mit meinen Gedanken, Regeln und Vorschlägen fürs Theater=Wesen […] ; allein ich weiß nicht, wie ich mehr Behutsamkeit gebrauchen kann, ohne die Wahrheit zu umgehen. Ich will daher alle diejenigen, welche wider meine perspektivische Anordnung oder Stellung der Flügel, Sofitten und des Fußbodens eines Theaters, mit Recht etwas einwenden zu können glauben, bitten : mir solches mit ihrer Nahmens, Charakters, und Wohnorts und Unterschrift zuzuschicken, um es in meinen folgenden Heften mit abdrucken lassen zu können, wobey ich zugleich meine Antwort darauf beyfügen werde, um dann den Sachkundigen das Urtheil zu überlassen. Ich werde jedem, welcher mich eines Bessern überführt, zeigen, wie sehr ich das Wahre, Gute und Schöne liebe, wo ich es finde, und das ich mein eignes Interesse gern dabey aufopfere." Breysig, Skizzen (…), p. 67-68. (C'est Breysig qui souligne.)

243.

"[Unterzeichneter] wünscht, dafs [seine Abhandlung] von Sachverständigen Lesern geprüft werden mögen, und hofft durch Bekanntmachung dieser Schrift denkende Köpfe dazu zu bewegen, ihre Kritik über diese Vorschläge durch den Druck bekannt werden zu lassen (…)" Catel, Vorschläge […], op. cit., p. III.

244.

"Die Beurtheilungen, welche über diesem Almanach erscheinen, sollen genau erwogen und wo sie der Sache Verbesserung verleihen, benutzt werden." Iffland, Almanach fürs Theater, 1807. p. VI

245.

Aphorismen für Schauspieler und Freunde der dramatischen Kunst, gesammelt von I. Koller, Regensburg, bey Montag und Weiß, 1804.

246.

"Die Frage, ob Dekorationen ein wesentlicher Theil der Schauspielkunst sind, ist heutiges Tages häufig zur Sprache gekommen. Man hat dafür und dagegen gestritten ; die Mehrheit scheint sich zu dem erstern hinzuneigen." Catel, "Über die Dekorationen der Zauberflöte" in : Vossiche Zeitung, 10. févr. 1816. Article reproduit par U. Harten, K. F. Schinkel […], op. cit., p. 119.

247.

"Viel und mancherlei ist bis jetzt über strenge Richtigkeit der Kostüme und treue Nachahmung der Natur bei Theater-Decorationen und Kleidungen gesagt und gestritten worden." Neue Kostüme auf den beiden Königlichen Theatern zu Berlin […], Berlin 1819. Préface, 1ère page.

248.

"Ohne irgend einer Meinung nahe treten zu wollen, […] hat die Berliner Bühne seit vier Jahren ihren eigenen Weg eingeschlagen, und ist ruhig auf demselben fortgegangen, ohne sich an die verschiedenen Kritteleyen zu kehren, mit welchen sie hie und da angegriffen worden." ibid.

249.

Un problème de datation subsiste concernant cet article sur le "costume" qui a peut-être été rédigé en 1817 et déjà publié dans un journal. Je n'ai pas trouvé de réponse à cette question ; une consultation des lettres ou manuscrits serait ici nécessaire.

250.

"Dies Wort [Kostüm] hört man jetzt von den Theaterfreunden, Kritikern, Direktionen und Schauspielern unaufhörlich, man lobt damit, man tadelt, man vergleicht daran die Vorzüge der verschiedenen Theater (…)." Tieck, Dramaturgische Blätter, 1826, Bd. 2, p. 208.