Dans les textes rédigés par les directeurs de théâtre apparaissent aussi quelques passages qui sont une réponse directe à certains arguments de leurs adversaires au sujet d'une reproduction fidèle, mimétique de la réalité, et plus particulièrement au sujet de l'attention accordée à la vérité historique des costumes et des décors. Ces passages semblent moins nombreux que ceux qui ont été consacrés à défendre la richesse et la dignité de la décoration, et cela s'explique de la façon suivante. Iffland a été plus attaqué sur l'importance accordée à la scénographie et sur l'emploi d'effets spectaculaires. On trouve également moins d'allusions directes du comte Brühl aux idées de ses opposants, peut-être parce que l'ensemble de ses préfaces et de ses commentaires est déjà une forme de réponse destinée à défendre et justifier son point de vue. Nous présenterons donc ci-dessous quelques arguments plus précis, qui donnent encore une fois un témoignage de l'échange entre les différents partis, et qui apportent un éclairage supplémentaire à la réflexion des deux directeurs.