Du corpus et des modes d’accès aux enquêtés

Au total, l’enquête qualitative s’est soldée par la réalisation de 81 entretiens, avec la bipartition suivante : 36 porteurs de parts et 45 praticiens. Dans leur ensemble, les durées ont été assez courtes – entre 40 minutes et deux heures – mais homogènes. Dans la plupart des cas, il nous a fallu composer avec le temps imparti et les agendas professionnels parfois très chargés des enquêtés. En outre, quand ils nous ont reçu, ce fut toujours à des moments particuliers : entre deux rendez-vous d’affaires, en soirée, le week-end, voire au déjeuner.

Sur les 36 porteurs de parts, 23 ont été approchés par le biais du stock d’adresses disponibles sur « BDSCI.XLS », 8 par l’activation d’un réseau personnel et 5 par cooptation de praticiens auprès de certains de leurs clients – soigneusement sélectionnés au passage comme porteurs de parts de SCI « sans problèmes ». Pour ce qui concerne les 45 praticiens rencontrés – 7 notaires, 7 avocats d’affaires, 4 experts-comptables, 12 conseillers et gestionnaires patrimoniaux, 4 cadres bancaires, un conseiller en ingénierie financière et stratégie d’entreprise, 6 professionnels de l’immobilier professionnel et d’habitation, un inspecteur divisionnaire de la Direction des Services Fiscaux du Rhône, le responsable éditorial d’un journal d’annonces légales lyonnais, une vice-présidente du Tribunal de Grande Instance en charge des procédures collectives des personnes morales de droit privé – 25 l’ont été grâce aux Pages Jaunes, à des listings ordinaux et à la lecture de gazettes d’affaires locales, 11 par la mobilisation du même réseau personnel et 9 par cooptation de praticiens auprès de confrères, de camarades de faculté ou de partenaires d’affaires. Cette énumération appelle plusieurs commentaires tant sur la forme que sur le fond.

Contrairement aux modèles de construction d’un corpus à partir d’une sélection prédéfinie et raisonnée de variables objectives – une PCS, une tranche d’âge, etc. – nous avons effectué des entretiens de porteurs de parts sans vraiment privilégier une entrée au détriment d’une autre. De la base de données, nous avons tantôt retenu des SCI portant la mention « familiale » dans leur dénomination sociale, tantôt opté pour un croisement libre de variables-entrées possibles : « destination », âge et lieu de résidence du gérant, emplacement du siège, type de gérance, montant de capital. L’intérêt était moins d’atteindre une population particulière – les porteurs de parts de plus de 55 ans résidant à Lyon par exemple – qu’une population large témoignant de logiques patrimoniales et gestionnaires, individuelles et collectives, variées 176 . Nous avons voulu embrasser la diversité.

Consécutivement, nous avons envoyé plus de 300 courriers. Mais devant la lenteur ou l’absence de réponses à nos requêtes, nous avons décidé de mobiliser le réseau de connaissances de notre père. Nous augurions à ce propos que les relations construites localement par notre père en plus de vingt ans viendraient nous aider à parer aux soucis du terrain 177 . Si l'activation du réseau paternel nous a procuré des satisfactions, débouchant sur des entretiens concrets de porteurs de parts et de praticiens, ce fut quand même un peu relatif par rapport à ce que nous escomptions. En effet, nous pensions, un peu naïvement peut-être, que ses intercessions en notre faveur nous ouvriraient plus de portes, notre père devenant pour l’occasion une sorte de « sas » ou d’« articulateur » réticulaire. Pour tout dire, nous concevions l’accord de principe pour une rencontre comme un « dû ». Doté d’un bon entregent et amateur de sociabilités mondaines, notre père avait été conduit dans son parcours à rendre de nombreux services à des gens différents. Si le poids de la « dette » a sûrement fonctionné, nous avons pu déduire des multiples hésitations, refus et rétractations que les questions d’argent constituaient bien une barrière difficilement franchissable, même pour des personnes unies a priori par des liens anciens et solides.

La sur-représentation des entretiens de praticiens dans notre corpus relève surtout des contingences du terrain. Elle se justifie par notre désir de repérer des manières de procéder et de concevoir la SCI inhérentes aux différents acteurs intervenant dans l’univers composite de l’argent, de l’immobilier et du patrimoine, c’est-à-dire saisir des régularités ou des analogies et des spécificités ou des différences autant pratiques que représentationnelles (modes de faire et credos). Nous avions en tête que chaque praticien avait été confronté dans sa carrière à des cas de figure aussi typiques que singuliers. Ils devenaient pour nous à la fois des informateurs et une population observable en soi. Nous voulions également comparer les éléments théoriques récoltés dans les ouvrages spécialisés à des discours illustrant des adaptations pratiques. Au-delà de cet objectif, butant à un moment donné sur un phénomène de saturation, la multiplication des entretiens fut aussi induite par un effet de « boule de neige ». Un notaire nous renvoyait par exemple vers un avocat qui, lui, nous invitait à rencontrer un expert-comptable, ainsi de suite. Tout refus aurait été mal perçu ; ils avaient pris le temps de nous recevoir. Nous pensions de surcroît que la redondance discursive et argumentaire était le prix à payer pour éventuellement toucher des porteurs de parts.

Dans le cours de certains entretiens de praticiens, nous avons appris qu’ils pouvaient aussi être porteurs de parts. Si nous nous en doutions, nous les avons rarement interrogés en cette qualité. Quand nous avons tenté de le faire, les résultats ne furent pas tout à fait probants, la combinaison des grilles n’étant pas commode. C’est pourquoi, nous avons plutôt choisi de consulter après coup le RCS. En lançant une recherche nominative sur les « fiches sommaires », nous avons pu remarquer que 10 d’entre eux étaient gérants d’une une ou plusieurs SCI. Cependant, comme nous ne les sollicitions pas à ce titre, les praticiens s’en tinrent à une disposition professionnelle. Nous avons alors essayé d’extraire de leurs discours normés des éléments susceptibles d’être repris pour une analyse générale des usages et images sociétaires.

Trois de ces 45 entretiens occupent une place particulière dans le corpus : le responsable éditorial d’un journal d’annonces légales, la vice-présidente du TGI et l’inspecteur divisionnaire des Impôts :

Le choix du premier a été dicté par trois facteurs : la position de ce type de journal dans le processus d’immatriculation d’une SCI – publication de l’acte de naissance juridique sur un support désigné par arrêté préfectoral –, son rôle non négligeable dans les pratiques de secrétariat juridique et aides aux formalités, son statut de baromètre des évolutions économiques et sociétaires locales ainsi que la rédaction d’articles sur des entreprises et la couverture de manifestations sociales courues par les élites locales. Aussi, ce responsable a-t-il été perçu comme un informateur utile à notre tentative d’une meilleure définition des populations recourant à la SCI.

Le choix du second est provenu de la difficulté de pénétrer au cœur des SCI « à problèmes ». Pour pallier cette lacune, deux solutions se sont offertes à nous : soit interroger des praticiens sur des dossiers épineux qu’ils ont eu à traiter, soit nous enquérir de l’issue judiciaire de situations sociétaires interlopes. Dans cette veine, sur le conseil du responsable du RCS, nous avons sollicité un rendez-vous avec la magistrate, en charge du traitement des liquidations et redressements judiciaires des SCI. Nous apportant de précieuses informations, elle nous a par ailleurs introduit chez un avocat, partenaire sur un dossier en cours.

Enfin, le choix du troisième, ami de longue date de notre père, s’est imposé en raison de la centralité des stratégies fiscales dans les logiques sociétaires. S’il a su corriger nos carences réglementaires et nous dévoiler quelques éléments des pratiques administratives, certaines de ses illustrations ont favorisé une meilleure intelligibilité des comportements des porteurs de parts et de leurs conseils en matière de dévoiement, licite ou non.

D’un point de vue formel, l’enquête par entretiens a suivi les principes de la semi-directivité. Subdivisée en cinq rubriques, la grille de questions consacrée aux porteurs de parts a cherché à explorer des domaines plus ou moins emboîtés : l’organisation et le fonctionnement de la SCI, les attitudes patrimoniales et gestionnaires, les pratiques et représentations des environnements spatiaux et matériels, les dynamiques familiales, professionnelles et relationnelles. Celle édifiée pour les praticiens a été découpée en quatre rubriques susceptibles de mieux nous aider à connaître les contenus des métiers et des spécialités utilisant le droit des sociétés, les profils des clientèles concernées, les pratiques et représentations des évolutions législatives et réglementaires, les dynamiques interprofessionnelles 178 .

En raison des contraintes du terrain, nous avons parfois été conduit à dénaturer la règle méthodologique de semi-directivité. Question d’adaptation. Nous pouvons même avouer que certains entretiens ont confiné à la « discussion », la directivité devenant en l’espèce une condition sine qua non pour obtenir un minimum d’informations de la part d’enquêtés pressés, peu diserts et décontenancés par quelques questions jugées « déplacées ». Le constat s’applique aussi bien pour les porteurs de parts que pour les praticiens. Dans ce contexte, la grille ne nous a pas été d’un grand secours. Voyant que nous ne dominerions pas les débats et que nous ne réussirions pas à imposer notre style 179 , nous lui avons préféré une sorte de « questionnaire oral », jeu alterné de questions-réponses agrémenté de relances sur des points jugés essentiels et/ou peu abordés jusqu’alors.

De cela il ressort que la « discussion » et la directivité ne doivent pas être appréciées comme des modes mineurs vis-à-vis des protocoles plus conventionnels. Elles sont aussi leur place dans une méthodologie générale. Très souvent, elles laissent filtrer des informations capitales pour l’analyse et recèlent des phrases ou des locutions « percutantes » aiguisant l’esprit du sociologue.

A la lumière de notre effort d’explication processuelle et situationnelle du recours sociétaire, nous avions au départ songé à mener des récits de vie, plus à même de mettre en valeur l’emboîtement des temps biographique et historique collectif 180 . L’idée avait fait son chemin du fait de l’ancienneté de quelques SCI du corpus, la plus ancienne datant de 1979. De plus, nous intervenions à un moment précis du cycle de vie et de la carrière des porteurs de parts et de l’histoire de leurs montages.

Il va sans dire, malgré tout, qu’on ne peut pas regarder de la même manière une SCI montée il y a vingt ans, à une période où la technique était encore peu employée, et une SCI plus récente, perdue dans la foule croissante des immatriculations actuelles. Les conjonctures sont différentes, le droit et la réglementation ont évolué. En outre, dans les SCI « anciennes », les mouvements sociétaires observables seraient, ceteris paribus, plus nombreux et étroitement liés aux changements ayant affecté, entre la date de création et la date de l’entretien, les calendriers individuels et familiaux des porteurs de parts. Par contre, dans des SCI montées un an ou deux avant l’entretien, les mouvements seraient eux plus limités, la vie juridique embryonnaire et la carrière de porteur de part moins « expressive ». La différence se comprend mieux si nous prenons le cas de SCI conjugales devenant familiales dans le temps – i.e. dans lesquelles les enfants sont conviés 5, 10 ou 20 ans plus tard parce qu’aux prémices du montage ils n’étaient pas encore nés ou mineurs.

Confronté à cet obstacle empirique, nous avons donc moins tablé sur des récits de vie stricto sensu que sur des récits de pratiques ou des entretiens semi-directifs recouvrant aussi une « mise en intrigue » des expériences juridico-financières dans des contextes biographiques (individuels et collectifs), socio-historiques et spatiaux spécifiques 181 .

La perception de la consigne initiale – « J’aimerais que vous me racontiez comment s’est montée la SCI x ? Comment ça s’est passé ? » – a donné lieu à deux types de discours reflétant une conscience situationnelle divergente : soit les enquêtés ont entrepris une stricte évocation des avantages matériels du montage, soit ils ont amorcé un récit autobiographique.

Si le second type de discours ne fait pas fi d’une référence bien pesée à l’axe moyens/fins – le recours sociétaire correspond presque toujours aux besoins d’un projet donné – il est le fait de porteurs de parts établissant une échelle de valeurs : le bien immobilier passe avant l’artifice juridique. Le rapport au bien est affectif, surtout quand il a été acquis à la sueur de son front ou bien qu’il véhicule l’appartenance symbolique à une lignée, l’avoir se confondant alors avec l’être. Pour le coup, il n’est pas rare de voir des enquêtés retracer des pans entiers de leur histoire et leur conférer un sens explicatif.

A l’inverse, dans des SCI initiées pour des investissements ou l’acquisition de locaux industriels, les porteurs de parts vont, toutes choses égales par ailleurs, attacher une plus grande importance à l’enveloppe juridique du projet, aux potentiels gains fiscaux qui en dérivent et à un secteur géographique « rentable ». L’accent est mis sur ces caractéristiques d’une rationalité économique, sur les impératifs d’une situation, sans que pour autant la dimension biographique professionnelle soit escamotée. Orienté vers le futur, leur projet a aussi une origine temporelle.

En ce qui concerne l’analyse du discours, nous avons tour à tour adopté une analyse par entretiens et une analyse thématique 182 . Au sujet de la série d’entretiens de praticiens, la recherche d’une cohérence thématique inter-entretiens a prévalu. Pour la série d’entretiens de porteurs de parts, nous avons centré notre analyse sur la recherche de moments-clés, déclencheurs ou révélateurs des prises de décision. En mettant en évidence le processus de formation de la carrière de porteurs de parts, nous avons souhaité parcourir des « sentiers de vie » 183 ou des itinéraires parsemés d’opportunités, de plages de liberté, de déterminations, de perturbations et autres turning points.

A ce stade, il importe de dire que la médaille de la diversité présente un revers méthodologique patent : l’hétérogénéité des entretiens 184 . Dépendant des réponses à nos courriers, nous ne pouvions pas vraiment anticiper les profils des porteurs de parts que nous allions interroger. L’un des objectifs du sociologue est de découvrir des régularités comportementales et de les typifier, et non d’ébaucher une collection ou un catalogue de cas et de faits atomisés. Au vu de la diversité des profils, des histoires et des situations rencontrées (âges, situations familiales et relationnelles, volumes de patrimoines, métiers, projets, etc.), cette découverte s’est avérée délicate.

Pour restituer les singularités carriérales, nous avons par moment pris le parti de recourir à des portraits de porteurs de parts. Par contre, nous avons plus facilement pu dégager des régularités concernant les mobiles objectifs de constitution et les pratiques gestionnaires. En dépit de stratégies et de tactiques intrinsèques à des porteurs de parts individuels – indices de leur marge de liberté –, il nous a été loisible de dégager des points communs et des thèmes récurrents d’un enquêté à l’autre. Nous avons ainsi pu faire se rejoindre une analyse « biographique » et une analyse « thématique », d’entretien à entretien.

Dans le prolongement de notre questionnement sur la représentativité du corpus, nous voudrions en appeler à la vigilance du lecteur. Etant donné que la seule identification nominative possible à partir des « fiches sommaires » a été celle des gérants, c’est donc à ces responsables sociétaires que nous avons adressé nos courriers. D’ailleurs, le caractère « officiel » de notre démarche nous y astreignait. Nous pensions également pouvoir nous appuyer sur ce premier contact pour approcher le reste des associés. Hormis trois cas, ce fut peine perdue. Quand les gérants ont repoussé notre demande, ils ont prétexté qu’ils étaient les seuls compétents pour nous répondre, qu’ils étaient les initiateurs du projet et que leur nomination à la gérance était « normale » et « légale ». Cette attitude nous a en partie permis d’alimenter notre hypothèse sur l’illusion contractuelle et l’inaction collective.

Notes
176.

De ce point de vue, notre méthodologie se rapproche un peu de celle mise en œuvre par Anne GOTMAN pour scruter les pratiques et le représentations de l’héritage. Les quatre types d’héritiers qu’elle dessine – bâtisseurs, éducateurs, fondateurs et entrepreneurs –, dont nous reparlons infra, visent à mieux appréhender des logiques que des individus ou des variables. Cf. Hériter, op. cit., p. 12 sq.

177.

Ancien fonctionnaire des Douanes, notre père a été amené durant sa carrière à entretenir des contacts professionnels, extra-professionnels, si ce n’est amicaux, avec nombre de membres des milieux d’affaires mais aussi avec des fonctionnaires des Impôts. Sa reconversion ultérieure dans le commerce l’a naturellement conduit à s’appuyer sur ce riche carnet d’adresses.

178.

Le contenu des grilles d’entretiens est présenté dans l’Annexe II. La déclinaison des questions ne doit pas conduire le lecteur à voir ces grilles comme des outils trop figés et trop linéaires. Si certaines questions possèdent une valeur intrinsèque, d’autres s’apparentent davantage à des relances « scénarisées ». L’ensemble reste modulable au gré des situations d’enquête : disparition de questions superflues, émergence de relances opportunes et successives pour creuser des pistes intéressantes ou dégrossir des réponses, etc.

179.

L’enquêteur ressemble à bien des égards au « stratège », tel que le définit François JULLIEN. Cf. Traité de l’efficacité, Paris, Grasset, 1996, p. 87 et s, 190 sq. En guettant la brèche, le stratège pratique l’art de la manipulation, qui implique deux opérations : l’ouverture (inciter l’autre à parler pour le sonder) et la fermeture (aller dans le sens inverse de ses propos pour le forcer à réagir). Si l’enquêteur doit par moment se conformer à l’enquêté, s’adapter à sa disposition, pour instaurer la confiance, force est de reconnaître que ce n’est pas toujours possible et que l’enquêté peut prendre le dessus. A plus forte raison quand il s’agit d’un spécialiste légitimé et que ses connaissances sont toujours plus grandes que celles, contextualisées, de l’enquêteur.

180.

Cf. Daniel BERTAUX, Les récits de vie. Perspective ethnosociologique, op. cit., p. 76. Giovanni LEVI, « Les usages de la biographie », Annales ESC, n° 6, novembre-décembre 1989, p. 1325-1336.

181.

Utile pour inventorier les espaces-clés d’une existence, l’approche biographique peut également être mobilisée pour restituer les valeurs que les porteurs de parts attachent aux espaces investis par le canal d’une SCI. Dans cette optique, nous concevons l’espace comme un « espace vécu », c’est-à-dire sujet à des représentations potentiellement variables selon les époques de la vie ; chaque individu tente de conformer ses projets à des espaces faisant sens pour lui. Cf. Armand FREMONT, La région, espace vécu, Paris, Flammarion, « Champs », 1999 (1976), p. 65 et 124. Pierre PELLEGRINO, « Epistémologie de l’espace et sociologie des lieux. Espace social, représentations des lieux et transformations contemporaines de l’espace », Espaces et sociétés, n° 48-49, p. 151-166.

182.

Cf. Alain BLANCHET et Anne GOTMAN, L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Nathan Université, « 128 », 1992, p. 96-101.

183.

Cf. Anthony GIDDENS, La constitution de la société, Paris, PUF, « Sociologies », 1987 (1984), p. 167.

184.

Pour une présentation détaillée des profils des porteurs de parts enquêtés et une identification de leurs SCI sous forme de fiches, cf. Annexe I.