Facteurs externes

« Ce qui importe, c’est l’attitude que nous adoptons à l’égard des faits en présence desquels nous nous trouvons placés, la façon dont nous les regardons. »
Eugène MINKOWSKITraité de psychopathologie, 1966.

Quand Bleuler (1911) évoque les troubles dits de « l’affectivité », il précise que nous arrivons bien plus « à les sentir qu’à les décrire ».Notre difficulté à définir l’Autisme Infantile proviendrait en partie de ce constat. Le lien et le ressenti que nous avons vis-à-vis de ces sujets sont uniques, uniques pour la personne à caractéristiques autistiques et pour la nôtre.

Lorsque que nous devons établir le diagnostic d’un enfant, nous ne pouvons entrer dans la pièce en laissant à la porte notre vécu, nos expériences et notre relation avec les différentes pathologies rencontrées. Indubitablement, aucun d’entre nous n’est porteur de la même histoire.

Deux points semblent essentiels à considérer : les motivations professionnelles et idéologiques des soignants, ainsi que leur contexte culturel.