Propositions d’orientations diagnostiques

Lors d’un précédent travail de recherche (Samyn, 2001) nous avions constaté le paradoxe entre l’importance d’un diagnostic précoce et la difficulté de l’établir.

Des études estiment l’âge moyen des enfants au moment de la première alerte des parents à 19 mois (résultats retrouvés dans notre travail de 2001). Nous entendons par première alerte l’inquiétude des parents et non la première consultation ni l’établissement du diagnostic.

Les questions actuelles s’orientent à savoir s’il est possible de dépister des enfants porteurs d’un Autisme Infantile avant l’âge des trois ans, âge auquel un syndrome est théoriquement établi.

Les études de ces dernières années se sont particulièrement centrées sur le constat, pour l’Autisme Infantile, d’absences ou de déficits dans les domaines suivants (Baron-Cohen, 1997) :

Des outils spécifiques à ce genre d’évaluation ont été mis au point ou sont en cours d’élaboration. L’objectif de ces travaux est de persévérer dans la recherche d’instruments de diagnostic et d’affiner la fidélité du compte-rendu. Dans une perspective d’ouverture à la précision diagnostique en terme de précocité et de précision du comportement il semble pertinent de s’ouvrir à la diversité des instruments existants.