Recherches actuelles : l’ouverture interdisciplinaire

« Il n’y a pas lieu de se demander si la maladie mentale est purement psychogène, elle ne l’est pas. Il n’y a pas lieu de se demander si elle est purement physique, elle ne l’est pas. Elle est une modalité inférieure de la vie psychique troublée dans et par son propre substratum organique. Elle est organiquement conditionnée et psychiquement structurée, par conséquent psychogenèse et mécanicisme sont également faux et à renvoyer dos à dos en tant qu’ils représentent les deux termes antinomiques du "dualisme cartésien". »
Henry EY Etudes psychiatriques, 1948-1954.

Le clivage interdisciplinaire est bien moins présent que nous ne pourrions le penser. L’exemple le plus représentatif est celui des institutions. Celles-ci cherchent de plus en plus à former des réseaux et englobent une diversité de professions dans l’objectif d’appréhender au mieux le syndrome d’Autisme Infantile.

L’organisation se compose de psychiatres, psychologues, neuropsychologues, psychomotriciens, assistantes sociales, infirmiers, éducateurs, orthophonistes, instituteurs spécialisés… avec, en amont, un lien extérieur avec l’hôpital pour toute nécessité complémentaire.

Le travail en réseau a vécu plus de conflits au niveau heuristique qu’au niveau thérapeutique.

Actuellement, nous l’avons vu dans les recherches d’ordre étiologique, l’importance d’un travail complémentaire est majoritairement reconnue. Nous ne pouvons plus nier l’influence de l’environnement sur le développement interne, et réciproquement. L’un et l’autre sont indissociables.