En Cognitive

« …l’utilisation par certains psychanalystes de leurs travaux sur le développement précoce et interactif du bébé, pour mieux comprendre la psychopathologie et l’autisme, les conduit à tenter d’utiliser les travaux neurobiologiques et neuropsychologiques sur l’autisme et ainsi à tenter de trouver un itinéraire de "commutation" entre la psychanalyse et le cognitivisme. »
Serge LEBOVICI « Les psychanalystes, l’autisme et les psychoses de l’enfant », 1994.

Les chercheurs actuels en cognitive ont tout autant de difficultés à comprendre la complexité de ce syndrome que ceux des autres disciplines. Par conséquent leurs travaux ne se limitent pas à leur domaine mais concernent les divers secteurs impliqués dans cette énigme : le biologique, le cognitif, le comportemental et le social.

Les travaux de Baron-Cohen et Frith sur la « théorie de l’esprit » les ont amenés à émettre des hypothèses sur les conséquences de cette défaillance développementale au sein des pathologies à caractéristiques autistiques. Ce mécanisme de mentalisation coordonnerait un ensemble de représentations spécifiques, d’attitudes mentales : le « faire semblant » pour l’imagination, « informer » et « demander » pour la communication, « croire » et « avoir l’intention » pour la socialisation (Frith et al. 1997).

Les travaux de Sigman (1997) ont également illustré l’importance de ce lien entre le déficit interne et l’environnement.