En Biologie

- Plus l’enfant est jeune, plus la plasticité cérébrale est grande -

Les dernières découvertes biologiques au sein de l’Autisme Infantile ont permis de constater que :

Les conclusions des dernières études émettent des hypothèses de l’existence de sous-groupes d’Autisme Infantile à dominante biologique (Moraine, 2003) :

D’autres travaux récents évoquent des anomalies cérébrales chez les sujets au diagnostic d’Autisme Infantile (Zilbovicius, 2003) :

Les récentes avancées en termes d’imagerie fonctionnelle permettent une nouvelle perception du cerveau humain et de ses fonctions, et ainsi de la localisation des lésions ou des déficiences.

Nous connaissons à l’heure actuelle la plasticité neuronale d’un jeune enfant. Chez un nouveau-né, peu de neurones sont connectés ; à six ans le fonctionnement synaptique, le branchement, est beaucoup plus important. Il est donc intéressant d’approfondir les dysfonctionnements cérébraux de ces enfants afin de pouvoir les réguler au mieux au cours de leur évolution. De plus, à la suite de ces découvertes, il serait possible de tenter d’améliorer le développement de l’enfant, non seulement en termes de traitement biologique, mais également pour les tout jeunes par des essais de modulation de l’évolution cérébrale.