I.2.1. Construction historique 390

Plusieurs jeux peuvent être considérés comme les précurseurs du handball, cependant l’origine précise reste floue. Entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle plusieurs jeux de ce type apparaissent dans les pays de l’Est et du Nord (Allemagne, Danemark et Tchécoslovaquie).

Le nom phonétique de handball proviendrait vraisemblablement du « haandbold » danois qui était un jeu scolaire. A l’origine, le jeu allemand de la « balle au but », lui, s’adressait aux femmes.

A la fin de la première guerre mondiale, les entraîneurs allemands d’athlétisme cherchent une activité sportive hivernale moins virile que le football et le rugby. Ils imaginent alors un sport collectif se jouant sur un terrain de football et permettant d’utiliser les courses, les sauts et les lancers. Joué sur de grands terrains, le nombre de joueurs est plus élevé qu’actuellement. C’est un handball à 11, comprenant une zone infranchissable pour les joueurs. En 1917, le premier règlement est créé officiellement. Entre les deux guerres mondiales, le handball se développe essentiellement dans ses pays d’origine. Le nombre de joueurs passe à 7 et l’espace se restreint dans les années 1950-1960. Le handball est promu discipline olympique en 1972 au JO de Munich. Etant donné ses origines géographiques, les premières régions françaises qui se sont intéressées à ce sport sont les régions frontalières de l’Est. Le monde du travail (FSGT et USGT) adopte cette activité dans les années 1930. La Fédération Française de Handball est créée pendant l’occupation en 1941. L’équipe nationale se qualifie aux compétitions de rang international de niveau « A » à partir de la fin des années 1980. Dès lors, les équipes françaises accèdent progressivement à un palmarès de tout premier plan international.

Aussi bien par leur origine que par leur évolution parallèle, le handball féminin et masculin progressent en parallèle.

Notes
390.

La partie historique est largement inspirée du cours théorie sur le handball dispensé par Veysseyre, P., Université de Clermont-Ferrand, au cours de l’année universitaire. 2003/2004.