Les agrès gymniques peuvent être catégorisés selon le sexe du gymnaste qui les utilise :
En milieu scolaire, certains agrès sont considérés comme comportant davantage de risque et certains enseignants évitent à ce titre de les sélectionner afin de ne pas confronter les élèves à des accidents éventuels. L’EPS baigne dans une idéologie sécuritaire qui ne lui permet pas de risquer une quelconque mise en danger. Par ailleurs, la prise de risque est assimilée à des pratiques masculines au même titre que la force physique, les femmes en sont le plus souvent exclues. L’espace et l’environnement comportent des potentialités hostiles et leur affrontement revêt une signification d’épreuve, de défi symbolique 445 . Pour se confronter à de telles pratiques il s’agit de mettre en avant un certain courage pour surmonter sa peur. Dans le cadre de la gymnastique scolaire les agrès « à risque » sont composés du saut de cheval, du mini-trampoline.
Penin, N. (2004). L’amour du risque. Modes d’engagements féminins dans les pratiques sportives à risques. Revue STAPS, 25 (66), 195-207.