D. Groupe de genre féminin

Au saut de cheval, l’enseignant propose un niveau de difficulté supérieur aux garçons, alors que les filles n’accèdent qu’à des sauts simples ou refusent l’activité.

L’enseignant guide davantage les garçons que les filles, il est plus précis dans ses propositions avec eux au sol. A la poutre et aux barres asymétriques les interactions techniques sont nombreuses pour les garçons, elles visent à répondre aux questions sur des définitions à tous les agrès. Il aide les garçons dans leur apprentissage en se plaçant en parade.

Il démontre les figures avec des garçons, complexifie les figures avec eux dans le sens d’une plus grande prise de risque.

La trop grande difficulté pour les filles à accéder aux figures acrobatiques l’oblige à modifier les contenus dans le sens d’un accès plus facile et d’une exigence sur les critères de réussite et de sécurité (rôle de la parade).

Avec les garçons, elle s’assure de la réalisation de l’objectif définit par la fiche, précise l’ordre de la progression. Elle les place d’emblée sur le pôle acrobatique à la poutre. Avec eux, elle met en perspective l’intérêt de l’exercice proposé, elle leur demande une réflexion par rapport à l’action produite, définit les termes techniques.

Avec les filles, elle précise les CR au saut de cheval pour les niveaux les plus faciles. Elle insiste sur la quantité de travail, de répétitions.

D’une part, il s’agit de stimuler les filles dans le sens d’une activité plus intense, d’autre part, de canaliser les garçons dont les comportements dérivent vers des actions ludiques. Pour les garçons, les apprentissages sont « naturellement » plus accessibles.

Pour les garçons, l’enseignante propose des éléments techniques plus difficiles, aborde davantage les CR ainsi que la définition de la difficulté. Elle insiste avec eux sur les barres asymétriques où elle effectue une démonstration.

Avec les filles elle est plus évasive. L’enseignante évoque l’aspect esthétique avec un garçon, se réfère à la danse avec une fille.