I.2 Interactions

Les interactions sont abordées selon le nombre et la durée pour l’activité gymnastique relevée comme particulièrement différenciée selon les groupes de genre. L’hypothèse de départ mentionne un plus grand nombre d’interactions en direction des garçons. Cependant cette hypothèse peut être contredite par la « nature » féminine de l’activité gymnique.

Le graphique fait apparaître la prédominance des interactions en faveur des garçons. cependant les femmes de trois groupes de genre (masculin, androgyne et non différencié) tendent à interagir de manière équilibrée avec les garçons et les filles.

Les données restreintes au genre des enseignants font apparaître par la représentation graphique, le nombre croissant des interactions en allant du groupe masculin au groupe féminin, et le déséquilibre plus marqué entre les garçons et les filles pour les groupes masculin, androgyne et féminin.

L’hypothèse du nombre d’interactions en faveur des garçons est validé en dépit de la connotation féminine de l’activité gymnastique.

• Tous les groupes de genre privilégient les interactions en direction des garçons.
• Les effets du genre sont compensés par les effets du sexe pour les femmes des groupes masculin, androgyne et non différencié.
• Les femmes des groupes masculin, androgyne et non différencié interagissent de manière équilibrée avec les filles et les garçons.

Ce graphique fait apparaître une relative équité des interactions entre les filles et les garçons voire un avantage envers les filles pour les femmes des groupes masculin, androgyne et non différencié, ainsi que pour les hommes du groupe non différencié. Les hommes des trois groupes de genre masculin, androgyne et féminin ainsi que les femmes féminines favorisent les garçons pour la durée des interactions en gymnastique.

La représentation graphique confirme la durée croissante des interactions selon le groupe de genre (plus pour le groupe féminin). C’est le groupe de genre non différencié qui montre le plus d’équité dans la durée des interactions entre les filles et les garçons pour l’activité gymnastique.

Il existe une corrélation entre le nombre et la durée des interactions.

• Plus les groupes adhèrent aux valeurs féminines, plus la durée des interactions est élevée.
• Le groupe de genre qui adhère le moins aux valeurs féminines et masculines (groupe non différencié) est celui qui interagit dans le temps de la manière la plus équilibrée entre les élèves des deux sexes. Cela est confirmé quel que soit le sexe des enseignants.
• Les femmes des groupes masculin, androgyne et non différencié interagissent de manière équilibrée dans le temps avec les filles et les garçons confirmant ainsi l’effet constaté pour le nombre des interactions.