En Conclusion

Dans notre travail nous tenons compte de la notion de « niveau de singularisation » pour l’enseignement que nous étudions, nous faisons la fusion de la définition du discours données dans l’approche linguistique et dans l’approche professionnelle de l’enseignement, nous déterminons quelques techniques routinières de l’enseignant qui auront un effet sur l’étude des interactions.

Tous les travaux que nous avons présentés nous permettent d’avancer la conclusion que les pratiques en classe sont soumises à plusieurs contraintes qui limitent leurs modes de fonctionnement et qui créent des problèmes que l’enseignant doit surmonter en classe. Ces contraintes sont intégrées dans l’action de l’enseignant en classe lors de la présentation des contenus à enseigner (diversité sociale de la classe, contenus enseignés, hétérogénéité des élèves au niveau cognitif, temps réel de l’enseignement…).

Nous remarquons que d’autres facteurs interviennent lors de l’analyse des pratiques enseignantes auxquels nous ne faisons pas référence tels que : les conceptions des enseignants sur un savoir donné. Un problème à poser est l’applicabilité de tous ce que nous venons de présenter pour un enseignant de mathématiques à un enseignant de physique ; par exemple est-ce que la fonction du discours est la même pour les deux enseignements ?

De ce fait, l’étude des pratiques des enseignants n’est pas toujours facile à réaliser car elle fait intervenir plusieurs pôles en interaction. Dans sa pratique en classe, l’enseignant doit présenter la situation en tenant compte des conceptions des élèves et de leurs pratiques effectives en classe au moment de la réalisation des tâches, ce que nous présentons dans le chapitre suivant.