IV. Synthèse

Nous présentons la synthèse selon quatre grandes lignestelles que : les choix de la séquence, les approches communicatives, le processus de modélisation et les registres sémiotiques et la compréhension conceptuelle.

1. Les choix de la séquence

En ce qui concerne la construction de la séquence, plusieurs choix nous donnent une explication autour du déroulement réel de la séquence d’enseignement au moment de la réalisation et de certains comportements des élèves. Un des choix est la présentation de l’interprétation de la formation des images par les lentilles (partie 3) avant celle des miroirs plans, car c’est en interprétant pourquoi ce que l’on voit sur un écran peut être net ou flou que l’on permet aux élèves de comprendre plus facilement la formation d’une image. C’est possible avec les lentilles, beaucoup moins avec un miroir (ou une loupe) puisque ce qui est vu est toujours net car virtuel et puis on accommode. Ce choix a eu un effet sur le comportement langagier des élèves au moment de la réalisation de la tâche 12 et la tâche 13. Il a permis aux élèves de comprendre la formation d’une image par prolongement des rayons ainsi que la construction de cette image.

Au moment de la construction de la séquence le choix de présenter le rétroprojecteur comme application pour la formation de l’image à travers une lentille et un miroir en même temps a montré l’importance de cette application pour atteindre les objectifs de la séquence et a permis d’expliciter les connaissances stabilisées et construites par les élèves : la formation des images à travers une lentille et un miroir à partir de la construction des schémas et de leur verbalisation.

Le recours par l’enseignant à des situations de la vie quotidienne plus que quatre fois (situation du mirage, situation du laser de la tour du Crédit Lyonnais, appareil photo, image d’un immeuble…) au cours de la séquence d’enseignement a permis aux élèves de concrétiser davantage le modèle de l’optique géométrique qui est essentiellement un modèle théorique.