2.5. La conscience de son image passe par une comparaison avec l’action des autres

De plus, la conscience doit pouvoir se donner des évoqués des actions des autres, et par comparaison, de la sienne propre. Ce sont des préalables pour l’intériorisation des actions plus abstraites et des opérations, des transformations qui sont à la base d’une pensée dynamique L’image consciente devient aussi une activité consciente et se détache de l’activité externe, pratique et sensorielle, ce qui permet de la contrôler et de l’orienter. La conscience est alors pleine d’évoqués chargés de sens, qui sont aussi bien des objets que des relations, des actions, des transformations. Ces évoqués portent aussi sur les relations avec les autres, et avec soi-même. Tous ces évoqués sont disponibles à la conscience, idéalisés, c’est-à-dire en rupture avec l’univers matériel, mais dans son prolongement et en relation structurelle avec lui.