1.1. Une catégorisation de connaissances

Dans le cadre de la psychologie cognitive, on considère qu’il y a trois catégories de connaissances : les connaissances déclaratives, les connaissances procédurales et les connaissances conditionnelles. Ces connaissances peuvent concerner, dans le cadre scolaire, les disciplines enseignées. Mais ces connaissances peuvent porter aussi sur le domaine affectif, ou sur celui des relations sociales, ou encore sur la connaissance de soi.

  • Les connaissances déclaratives concernent les faits, les lois, les principes 92 .
  • Les connaissances procédurales répondent à la question « comment faire pour ? ».
  • Les connaissances conditionnelles portent sur les conditions de l’action. Il faut donc qu’il y ait « action », et que l’élève ait des tâches à réaliser qui demandent de prendre des décisions.

Les trois types de connaissances précédents peuvent concerner un domaine particulier, précis et bien défini. On parle alors de « connaissances spécifiques ». L’enseignement secondaire développe naturellement des connaissances spécifiques, puisqu’il est cloisonné en disciplines enseignées, le plus souvent, par des professeurs différents.

Les connaissances générales concernent une classe de problèmes, portent sur un ensemble de cas particuliers, et peuvent concerner des champs disciplinaires différents. On sait que 93 les connaissances générales demandent que des connaissances spécifiques soient d’abord acquises. Ces connaissances spécifiques serviront ensuite de point de départ à l’acquisition des connaissances générales.

Notes
92.

GAGNÉ, E. D. (1985), The cognitive psychologie of school learning,Boston : Little, Brown and Company

93.

TARDIF, Jacques, (1992), Pour un enseignement stratégique, l’apport de la psychologie cognitive, Montréal, Logiques, pp 54-57