7.5. Aspects généraux et contextualités de chaque outil

Pour chacun des outils précédents, chaque enseignant décrit, dans sa discipline, ce qu’il a tenté de faire. Comme on le voit, on y trouve des intentions qui correspondent à des développements théoriques, mais aussi à des considérations fondées sur une pratique, l’expression de conceptions. D’autre part, les outils présentés sont très différents au niveau de la forme et du contenu. Les ressources intégrées à l’outil sont beaucoup plus importantes en mathématiques qu’en français, et on ne retrouve dans aucun outil toutes les composantes apparaissant dans le résumé proposé précédemment.

On s’attend à ce que chaque outil assure un certain nombre de fonctions, comme donner des stratégies aux élèves, favoriser la mémorisation, permettre à l’enseignant d’intervenir rapidement, conduire à une certaine autonomie dans le travail. Il est possible que ces résultats ne soient pas au rendez-vous. Dans ces conditions, il faut reprendre l’analyse, se poser une question, proposer une réponse, et modifier les outils en conséquence. La question oblige à remettre en question une opinion, une croyance, et dans certaines conditions, certains éléments théoriques. Cette réflexion autour de l’outil ne peut se fonder que sur un dialogue entre l’enseignant praticien et l’enseignant théoricien, ce dialogue que D. Schön qualifierait de réflexif. Nous sommes très loin de l’application d’une théorie à une pratique.