1.1. Modalités de rédaction du questionnaire

Nous avons donc choisi de poser des questions qui vont conduire les élèves à comparer la structure pédagogique mise en place en seconde avec les structures pédagogiques mises en place dans les autres disciplines de la même classe, sans les remettre en question. Par exemple, nous poserons les deux questions suivantes :

‘Question 1 : Il y beaucoup plus de cours que d’exercices en mathématiques et en français’ ‘Question 2 : Il y beaucoup plus de cours que d’exercices dans les autres disciplines.’

En considérant, en même temps, d’une part, les mathématiques et le français, deux matières considérées comme très différentes, et d’autre part, toutes les autres disciplines, la comparaison ne peut se faire ni sur la discipline ni sur les personnes, mais bien sur une structure commune aux mathématiques et au français, et à toutes les autres disciplines. Ce qui revient probablement à comparer la structure que nous associons à l’activité avec la structure frontale qui caractérise globalement le cours au lycée.

Des entrevues ont été réalisées au début de l’année, puis tout au long de l’année pour tester un certain vocabulaire utilisé et compris par les élèves. Un premier questionnaire a été passé en décembre. Il a permis de tester les termes employés et en particulier si les élèves répondaient vraiment aux questions qui leur étaient posées, et ne faisaient pas intervenir d’éléments parasites.

Les questions ont été regroupées par thèmes, même si ce regroupement ne correspond pas forcément au regroupement qui nous permettra de faire l’analyse. Certaines questions sont posées deux fois, une fois sur une forme positive, une autre fois sous une forme négative. La comparaison permettra d’évaluer le degré de cohérence des élèves, et donc le sérieux avec lequel ils remplissent ce questionnaire.

Nous avons ensuite décidé d’utiliser une échelle de Likert à cinq niveaux. L’échelle de Likert est utilisée pour recueillir une opinion concernant une affirmation sur une échelle allant de « totalement en désaccord » à « entièrement en accord » en passant par des positions intermédiaires « en désaccord », « indifférent », « en accord ». Nous les traduirons par « faux », « plutôt faux », « indifférent », « plutôt vrai », « vrai ». Les chiffres de 1 à 5 attribués à l’échelle de Likert n’ont qu’une valeur ordinale.

Le choix d’une échelle à cinq niveaux permet d’introduire une position centrale correspondant à une certaine indécision. La différence de choix entre les positions 1 et 2 d’une part, et 4 et 5 d’autre part n’est pas forcément significative. Certains se situent à l’extrême par principe, alors que d’autres vont éviter, par principe aussi, de s’y situer. Cependant, la répartition à cinq éléments permet d’avoir une répartition plus précise des opinions, à condition de faire preuve d’une certaine prudence.