Conclusion

Les élèves sont conscients que l’on a tenté de leur apprendre comment faire un travail, aussi bien en français qu’en mathématiques, et ce très largement.

Ils prétendent aussi savoir comment commencer un problème ou un travail, alors que c’est un moment souvent difficile pour la majorité d’entre eux.

À l’affirmation : «je pense que je peux expliquer à un élève d’une autre classe comment faire pour débuter un problème », la réponse a été : (Faux ou plutôt faux : 7 ; Vrai ou plutôt vrai : 14, statistiquement non significative)

Par contre, l’affirmation : « Je pense que je peux aider un autre élève à comprendre et à résoudre un problème plus facilement que l’an dernier avait été plébiscitée : (Faux ou plutôt faux : 2; Vrai ou plutôt vrai : 25).

La différence entre les réponses concernant l’élève de la classe et un élève d’une autre classe peut s’interpréter simplement par le fait qu’on connaît mieux un élève de la classe. Mais ce peut être aussi parce que l’explication à un élève de la classe se fait en partant de l’outil, alors que ce n’est pas possible dans un autre contexte. Enfin, ce type d’entraide nécessite un entraînement, que les élèves des autres classes n’ont pas. Les questions devraient permettre de distinguer ces différents cas, et devraient donc être reformulées.

Il serait intéressant, maintenant, d’entreprendre une étude plus fine portant sur les stratégies : il y a celles utilisées sans en être véritablement conscients, celles utilisées consciemment, et enfin celles qui peuvent être décrites et enseignées à d’autres élèves, le tout en relation avec les outils.