2. La pédagogie de l’activité mise en place

Rappelons quelques résultats établis par la vérification expérimentale :

• La pédagogie proposée est différente des pédagogies courantes.
• Les interventions de l’enseignant, du type « enseignement interactif » occupent moins du quart du temps, et souvent beaucoup moins.
• Le reste du temps, les élèves travaillent en petits groupes hétérogènes, de façon autonome.
• La résolution de problèmes y tient un rôle essentiel.
• La plus grande partie de l’apprentissage se fait à partir à de ce que les élèves font, et non pas à partir de ce qu’on leur dit, contrairement à ce qui se passe dans les autres disciplines.
• L’apprentissage se fait à partir du travail de résolution de problèmes plutôt que par la transmission d’informations et la participation orale et occasionnelle.
• Le travail en petits groupes permet de partager des connaissances et donne plus de chances d’apprendre.
• Le travail est plus intéressant que les élèves ne le prévoyaient.
• Les élèves pensent qu’on a tenté de leur apprendre comment faire un travail et ils pensent être capables d’aider d’autres élèves de la classe beaucoup plus efficacement que l’année dernière.
• Le travail se fait avec l’aide d’outils. Ces outils sont conçus en fonction d’un objet, ici une compétence.
• Ces outils pourraient êtres adaptés par les élèves. Dans certains cas, ils l’ont été.

Ces résultats ont été obtenus par la mise en place d’une structure que l’on peut représenter de la façon suivante :

Représentation systémique de la structure d’une pédagogie de l’activité

Dans le plan, nous retrouvons la structure du triangle d’Engeström, mais nous proposons une représentation en trois dimensions, ce qui permet d’intégrer les divers rôles que l’enseignant joue à l’intérieur de cette structure.

La dynamique de l’activité vient de sa structure, plus que de l’intervention de l’enseignant. son rôle reste essentiel pour la conception, l’accompagnement et le bon déroulement de l’activité.