5.1. La motivation des apprenants pour travailler avec les cédéroms

Afin de vérifier notre première hypothèse (la motivation des apprenants pour travailler avec les cédéroms) et de connaître l'opinion des étudiants concernant les points forts et faibles des cédéroms étudiés, nous avons effectué une enquête auprès de 12 étudiants. En fin d'année, nous leur avons posé les questions suivantes pour lesquelles une évaluation par une note comprise entre 0 et 10 points leur était demandée:

Figure 67 : la motivation des étudiants
Questions Moyenne des points attribués
Trouvez-vous la présentation des pages des cédéroms attractives ? 8
Avez-vous apprécié le choix des textes ? 8.7
Avez-vous l'impression d'être plus actif en travaillant avec le céderont qu'avec un texte sur support papier ? 7.5
Aimez-vous le caractère ludique des exercices ? 9

Le nombre de points attribués en moyenne concernant l'appréciation du caractère ludique des exercices (9/10) et le choix des textes (8,7/10) montre que ces deux éléments constituent des facteurs importants pour la motivation des étudiants. En donnant 8/10 points pour la présentation des pages des cédéroms, les étudiants ont jugé que les pages étaient très attractives. Leurs arguments étaient les suivants : "ils permettent d'allier plusieurs activités en même temps. On peut aussi bien travailler l'audio que le vidéo, que l'expression écrite etc." (M2),(M9), "tout est intégré, tout est facilement accessible (corrections, dictionnaires), les éléments, les textes sont très lisibles" (M6), "couleurs, thèmes très intéressants, facile d'accéder aux pages suivantes" (M3), (M5), (M7), "images, couleurs" (M11), "ergonomiques, attractifs voire ludique, aisément manipulable" (M10), (M8), (M1), et "ils permettent d'évaluer son niveau, de choisir ses exercices, de se corriger, de progresser à son rythme" (M12).

Cette enquête renvoie l'image d'un outil d'apprentissage motivant qui est en mesure de capter l'intérêt des étudiants et qui est avant tout un outil attractif de par l'alliance de plusieurs canaux de communication. Notre première hypothèse se trouve donc confirmée. En plus de cette appréciation, les étudiants ont noté des points négatifs permettant d'affiner notre étude. Ils ont mis en avant que le travail avec le cédérom est souvent trop répétitif et que la machine renvoie un aspect froid et inhumain. Il leur a manqué également des explications et des traductions adaptées à leur niveau linguistique ainsi qu'une analyse de l'erreur. Les conditions d'apprentissage lexical ne semblent donc pas être parfaites, ce que nous pourrons confirmer par la suite.