V.5 L’utilisation de calculatrice

L’utilisation de la calculatrice est encore renforcée en seconde puisqu’un de principal objectif du chapitre « Calcul et fonctions » est d’ «utiliser de façon raisonnée et efficace la calculatrice pour les calculs et pour les graphiques. »

De plus, la calculatrice se trouve dans une nouvelle niche liée au registre algébrique dans l’étude des fonctions :

‘«L’utilisation d’une calculatrice avec un éditeur d’expression (…) permet une approche quasiment expérimentale des modifications d’écriture possibles et des identités usuelles. (…) On exploitera les possibilités des calculatrices pour enrichir la réflexion sur les différentes formes possibles qu’une expression peut prendre et sur les questions auxquelles chacune de ces formes permet de répondre. » (Commentaire du programme) ’

Le programme précise, par contre, les limites et les inconvénients de cet outil dans l’étude des nombres et des fonctions :

‘« (…) un élève doit avoir pris conscience qu’une calculatrice de type scientifique opère essentiellement sur un nombre fini de chiffre et que le plus suivent, elle ne donne qu’une valeur approchée décimale d’un résultat. » ’

et

‘« Il s’agit d’intégrer véritablement les calculatrices dans le cadre de mathématiques, d’en démystifier certains aspects et de mieux situer la spécificité de cet outil, tout en gardant à l’esprit qu’étant donné une valeur exacte, on peut guère souvent possible de dégager la valeur exacte d’un résultat approché. Calcul à la main et calcul à la machine seront traités parfois conjointement mais le plus souvent en complémentarité en mettant en avant les apports spécifiques et les limites de chacun. » (Commentaire du programme)’

On précise aussi dans le programme que l’utilisation de calculatrice ou d’ordinateur amènera à considérer une fonction comme un dispositif capable de produire une valeur numérique quand on introduit un nombre (c'est-à-dire comme une « boîte noire »)