Ne sont mentionnées ici que les œuvres et textes étudiés ou cités dans notre travail. Les deux ouvrages d’Agustina Izquierdo : Un souvenir indécent, et L’amour pur, sont fréquemment attribués par les critiques à Pascal Quignard. Josyane Savigneau, dans Le Monde (3 mai 1993), s’interroge : « La romancière invisible, (…), serait-elle plutôt la “main gauche” (Izquierdo) de Pascal Quignard, qui, sous le nom du jésuite et sous un masque féminin, se laisserait aller plus librement à ses obsessions érotiques ? ». Ce dernier a contesté cette attribution dans ses entretiens. A la question de Chantal Lapeyre-Desmaison : « on a beaucoup parlé, il y a quelques années, de certains livres dont vous seriez l’auteur, mais qui se donneraient à lire « sous le clin d’œil d’un pseudonyme » qu’en est-il exactement ? ». Quignard répond : « ce clin d’œil d’un pseudonyme est simplement le clin d’œil de la malveillance. On m’a imputé quatre pseudonymes. Tous sont faux. Le difficile dans la vie collective, c’est qu’on ne peut se défendre d’imputations calomnieuses sans les accréditer. On ne peut même pas s’attarder sur ces insinuations sans paraître louche. C’est comme dans les cours de récréation : qui s’excuse s’accuse. Il faut mépriser. Là encore il faut se taire », Pascal Quignard le solitaire, Op. cit., pp. 104-105. Alors, nous avons fait le choix de les classer dans la section « Ouvrages généraux ».