Traces des interactions via Drew

Drew est un logiciel d’aide à l’argumentation, qui propose différents espaces de travail. Il a été développé pour tracer les interactions utilisateur(s)-système, qu’il stocke dans un tableur. L’exemple ci-dessous (Figure 8 : exemple 1) montre le format de la trace que Drew permet de recueillir.

Figure 8 : Exemple 1 de trace générée par Drew
14:17:50 Kornephoros prendr textboard
14:17:51 Kornephoros prendre un textboard
14:17:52 Kornephoros prendre un caz textboard
14:17:53 Kornephoros prendre un ca textboard
14:17:54 Kornephoros prendre un caarré textboard
14:17:55 Kornephoros prendre un caarr textboard
14:17:56 Kornephoros prendre un ca textboard
14:17:57 Kornephoros prendre un carré textboard
14:17:59 Kornephoros prendre un carré de par textboard
14:17:59 Menkalinan bonjour! chat
14:18:0 Kornephoros prendre un carré de parpier textboard
14:18:1 Kornephoros prendre un carré de parp textboard
14:18:2 Kornephoros prendre un carré de pap textboard
14:18:3 Kornephoros prendre un carré de pap textboard
14:18:4 Kornephoros prendre un carré de papier textboard

Dans la première colonne, on trouve le temps au format « heure:minutes:secondes ». Dans la deuxième colonne, on trouve la participant responsable de l’action, ici Kornephoros ou Menkalinan. Dans la troisième colonne, on trouve l’énoncé saisi. Enfin dans la dernière colonne, on trouve l’outil dans lequel l’action est réalisée, pour nos mises en situation il s’agit du chat ou de l’éditeur de textes.

Dans la troisième colonne, celle où apparaissent les énoncés, les traces de Drew ne sont pas équivalentes selon qu’il s’agit du chat ou de l’éditeur de textes. Dans les deux cas une action (au sens de Drew) apparaît sur une ligne. S’il s’agit du chat, une action correspond à la saisie et la publication d’un énoncé, et la trace rend compte de l’énoncé publié. S’il s’agit de l’éditeur de textes, une action correspond à la saisie ou la modification d’un caractère, vis-à-vis du texte déjà présent dans l’éditeur ; et la trace montre mais le texte déjà présent et le texte de la saisie. Ainsi en début d’activité les traces de l’éditeur sont assez courtes, alors qu’en fin elles sont conséquentes puisqu’elles « reprennent » à chaque fois le texte saisi depuis le début. Lorsqu’un des participants va à la ligne dans l’éditeur de textes, Drew rajoute de manière automatique le symbole « \\ ». Ainsi l’exemple suivant (Figure9 : exemple 2, partie grisée) doit être compris comme suit. À quatorze heures vingt-cinq minutes et cinquante-huit secondes, Kornephoros agit dans l’éditeur de textes. Aux lignes 1, 2 et 3 de l’éditeur, les phrases suivantes étaient déjà respectivement inscrites « prendre un carré de papier, le plier suivant les 2 diagonales », «prendre un carré de papier, le plier suivant les 2 diagonales » et « faire un plus petit carré ». Elle rajoute « prendre 1 des coins , le retourner. prendre les 4 coins formés et les plier au centre » à la ligne 4.

Figure 9 : Exemple 2 de trace générée par Drew
Figure 9 : Exemple 2 de trace générée par Drew