6.2.3. Étiquetage des occurrences

Rappelons que par occurrence, nous entendons un « réalisé », un accomplissement. Chaque occurrence du chat est étiquetée par deux ou trois éléments :

Figure 19 : Extrait 5 de transcription montrant un exemple d’étiquetage des occurrences
Figure 19 : Extrait 5 de transcription montrant un exemple d’étiquetage des occurrences

Dans l’extrait ci-dessus, On voit que l’entité R23 est composée des occurrences R23a, R23b et R23. R23 ne porte pas de lettre minuscule car ce n’est pas une opération mais un évènement, c’est-à-dire qu’il s’agit du résultat d’une opération dans un autre espace. L’entité Y24 est elle composée des occurrences Y24a, Y24b, Y24c, Y24d et Y24.

Chaque occurrence de l’éditeur de textes est étiquetée par quatre ou cinq éléments :

Figure 20 : Extrait 6 de transcription montrant une occurrence sur une ligne de l’éditeur de textes
Figure 20 : Extrait 6 de transcription montrant une occurrence sur une ligne de l’éditeur de textes
Figure 21 : Extrait 7 de transcription montrant une occurrence sur deux lignes de l’éditeur de textes
Figure 21 : Extrait 7 de transcription montrant une occurrence sur deux lignes de l’éditeur de textes
Figure 22 : Extrait 8 de transcription montrant des accomplissements synchrones des deux participantes, pour des opérations différentes
Figure 22 : Extrait 8 de transcription montrant des accomplissements synchrones des deux participantes, pour des opérations différentes

Dans la figure 23, « E2-(RY)69a » doit être compris comme le fait que dans la deuxième ligne de l’éditeur de textes, Rastaban et Yildun accomplissent en synchrone la première occurrence de l’entité 69.

Figure 23 : Extrait 9 de transcription montrant des accomplissements synchrones des deux participantes, pour la même opération
Figure 23 : Extrait 9 de transcription montrant des accomplissements synchrones des deux participantes, pour la même opération

La désignation se fait ainsi au niveau le plus fin, c’est-à-dire l’occurrence. Cependant, il est intéressant pour nous de pouvoir également désigner les entités. Voici comment nous choisissons de procéder : dans le cas où une entité est « mono-occurrencielle », sa désignation est la même que celle de l’occurrence qui la constitue. C’est la plupart du temps le cas des occurrences du chat publié. Dans le cas où une entité est « pluri-occurrencielle », nous y réfèrerons par la désignation de l’acteur et de l’occurrence, sans tenir compte des lettres minuscules désignant les occurrences. C’est une sorte de « factorisation ».

Nous présentons maintenant la méthodologie que nous retenons pour mener les analyses sur les obtenues, qui s’appuie sur des principes ethnométhodologiques.