2.3. Le Vampirisme. De la Dame Blanche au Golem de Pérel Wilgowicz

C’est une place très particulière que je réserverai à cet auteur que j’ai rencontré lors d’une conférence, alors que cette thèse était déjà assez avancée.

Je ne connaissais ni son essai « sur la pulsion de mort et sur l’irreprésentable » (2000) ni ses autres ouvrages ou articles, pourtant parfois cités ; fait certes regrettable car j’aurais pu avantageusement bénéficier de ses nombreuses références littéraires ainsi que de ses apports théorico-cliniques.

Il se trouve en effet que ces travaux présentent de nombreux points de convergence avec ma recherche, bien que l’angle de vue porté sur les souffrances narcissiques ne soit pas tout à fait semblable, ce qui peut expliquer en partie que nous utilisions des langages différents pour décrire une même réalité.

Je propose donc au lecteur de revenir plus tard sur Vampyr, « ce revenant en corps »que nous ne saurions laisser s’échapperdéfinitivement,puisque par définition il revient toujours ; ce qui nous permettra d’effectuer quelques rapprochements que nous espérons féconds. N’oublions pas en effet que la sphère vampirique « encercle des paliers allant insensiblement des non-morts aux non-vivants » et qu’elle « garde en son sein des non-nés » (ibid., p. 6).