2.3.2. Les retrouvailles avec l’œuvre.

Si j’évoque des retrouvailles, c’est parce que l’œuvre de M. Proust et F. Kafka m’était relativement familière. J’avais côtoyé ces auteurs lors de mes études de lettres et je savais pouvoir y trouver certains éléments propres à étayer ma démonstration.

J’ai travaillé essentiellement à partir de la lecture – non exhaustive – d’À la recherche temps perdu, mais aussi de celle de Jean Santeuil qui représente sans aucune doute, comme beaucoup de critique l’ont noté un « pré-texte » de l’œuvre monumentale à venir. J’ai également lu une partie de la correspondance de l’auteur, mais aussi des ouvrages biographiques – le Monsieur Proust de Céleste Albaret – et des études sur l’auteur.

Ainsi, les trois éléments, enfermement volontaire extrême, pathologie respiratoire et vécu de déshumanisation, caractéristiques de la vie de ces deux écrivains, se retrouvaient également dans leur œuvre ; l’investigation de l’une et l’autre pouvait me permettre de mettre au travail mes hypothèses. Mais il faut sur ce point qui concerne la manière dont je vais analyser ce matériel littéraire apporter au lecteur un complément d’information.

C’est dans la réflexion méthodologique que je me propose notamment d’expliciter cette question du traitement du corpus littéraire qui concerne mes trois grandes cliniques.