1.2.3. Un enfermement primaire dans la relation à l’objet maternel.

Il nous semble que l’enfermement physique aussi bien que psychique tel que nous venons de l’analyser, vient révéler quelque chose d’un traumatisme primaire vécu par les deux écrivains, et plus précisément un vécu primaire d’enfermement, d’étouffement dans la relation à l’objet maternel.

Les éléments cliniques et théoriques viennent en effet confirmer que nous sommes bien ici dans ces conjonctures traumatiques primaires décrites par R. Roussillon dans Agonie, clivages et symbolisations (1999a).