3.5. Ecriture et toute-puissance

3.5.1. Chez les détenus de la Maison d’Arrêt

L’écriture, pour ces détenus, participe des défenses mégalomaniaques qu’ils aménagent pour se sentir tout-puissants, pour précisément être Tout alors qu’ils ne se sentent Rien, qu’ils se sentent vides et impuissants. L’écriture représente alors l’équivalent de passage à l’acte impulsif. Très proche d’une addiction, ou encore décharge d’excitations, elle apparaît aussi comme une arme dangereuse.