4.2. Chez les détenus de la maison d’arrêt

Nous avons déjà relevé certains aspects de cette scène primitive dans la clinique groupale et dans le décours des entretiens individuels ; notre matériel ne nous autorise cependant pas à travailler de manière plus approfondie ce fantasme.

Notons cependant que comme pour C. Lucas, nous pouvons penser que l’acte délictuel ou criminel consitue très souvent une manière d’être présent dans la scène pour la maîtriser plutôt que d’en être exclu. C’est la une hypothèse déjà proposée par des auteurs comme J. Mac Dougall (1993) et C. Balier : « Avec de telles quantités d’excitation, on comprend que dans un environnement ne jouant pas son rôle de pare-excitation, et en l’absence d’élaboration, les conditions sont réunies pour recourir à l’acte, et jouer la scène plutôt que la représenter » (1996, p. 150).