Chapitre conclusif : Enjeux théorico-cliniques des trois fantasmes en lien avec l’enfermement et l’écriture.

‘Nous sommes des êtres mort-nés, et il y a déjà longtemps d’ailleurs que nous ne naissons plus de pères vivants.’ ‘F. Dostoïevski’ ‘Pourquoi m’as-tu fait sortir du sein de ma mère ? Je serais mort, et aucun œil ne m’aurait vu ; Je serais comme si je n’eusse pas existé, Et j’aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre. Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre ? Qu’il me laisse, Qu’il se retire de moi, et que je respire un peu, Avant que je m’en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l’ombre de la mort, Pays d’une obscurité profonde, Où règnent l’ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.’ ‘Job, 10, 18-22’

Il nous faut prolonger maintenant nos premières interrogations concernant les enjeux théorico-cliniques de ces fantasmes, du point de vue de la problématique de l’enfermement en lien avec l’écriture.

Pour la clarté de notre développement, nous séparerons les trois termes de notre problématique : dans une première partie, nous nous centrerons sur les enjeux de ces fantasmes, dans une deuxième partie nous envisagerons leur lien avec l’enfermement tout à la fois physique et psychique, notre troisième partie concernant plus précisément les enjeux d’écriture.