2.4. Le processus de gestion des connaissances des projets de la chaîne logistique

Les projets de la chaîne logistique globale, les opportunités de la relation (OR), les impacts du projet global sur les prestations (déclinaison du projet ou des projets de la chaîne logistique aux niveaux de la relation entre les acteurs), les problèmes à résoudre au sein des OR, permettent de structurer et d’organiser l’ensemble de notre démarche.

L’objectif principal de notre démarche est de faciliter et de structurer l’échange des connaissances en induisant des relations dites de confiance. Nous allons proposer une approche permettant d’avoir un suivi de l’évolution des relations au niveau historique, de favoriser l’implication et la négociation tout en restant dans un processus d’apprentissage. En effet, l’échange et la création des connaissances font l’objet de négociation et reflètent l’implication des acteurs dans la relation. L’objectif est de faciliter une prise de décision commune, de documenter cette démarche afin d’en garder les éléments clés et de permettre la résolution de problèmes et de conflits.

L’approche et la démarche s’inspirent des projets cités précédemment et reprennent les éléments qui se déclinent de la théorie de la structuration. Nous allons privilégier la co-construction des connaissances et les interactions pour favoriser la dynamique des connaissances et l’évolution du référentiel des acteurs de la chaîne logistique.

L’approche que nous proposons repose sur les 3 niveaux d’analyse suivants :

Le but de notre démarche sera donc dans un premier temps de retenir les objectifs stratégiques de l’entreprise. Il s’agit de définir les objectifs de l’entreprise afin de pouvoir cerner les projets à mettre en œuvre et de choisir les partenaires permettant à l’entreprise de mener à bien ses ambitions sur ce sujet (on retrouve ici, la notion de pouvoir et de maîtrise issus de l’analyse structurationniste).

La théorie de la structuration propose donc de faciliter les interactions entre les acteurs pour développer les échanges de connaissances au sein de la chaîne logistique. Néanmoins, il est nécessaire dans un premier temps de sélectionner les relations « pertinentes » car c’est un processus qui est consommateur de ressources.