4.9. Conclusion : Apport de la démarche à Mirima et à la gestion de sa chaîne logistique

La chaîne logistique de Mirima correspond à notre démarche car elle met en avant les relations bi ou tri-partites basées sur la confiance. Chaque projet et chaque commande non–routinière (projet de siège) font l’objet d’échanges avec les fournisseurs, les distributeurs et les clients ce qui assure une circulation et une mise à jour constante des connaissances. C’est à travers cette structure en réseau que les connaissances s’enrichissent, évoluent et se diffusent facilitant la compréhension mutuelle. Chaque acteur a conscience qu’il a besoin de ses partenaires pour pérenniser ses activités. De plus, les utilisateurs ont l’habitude de travailler en mode projet ce qui a facilité l’adoption de la démarche et sa mise en œuvre.

L’application de notre démarche sur le cas Mirima a mis en avant la réutilisation des connaissances dans le cadre de projets commerciaux tel que Chanel et leur évolution dans le cadre de projet de sous-traitance. Ceci afin de répondre aux évolutions des objectifs stratégiques et aux adaptations des processus de production qui en résultent.

Du point de vue de Mirima, cette démarche a amélioré l’échange des connaissances au sein de la chaîne logistique car cela a permis :

De plus cela aide l’entreprise à gérer ses relations car les éléments effectifs et l’implication des acteurs dans le projet et la démarche, sont sources de confiance et de relation à long terme. Au niveau de la structuration de la relation, l’entreprise a plus de visibilité sur l’évolution et la maturité des relations, et sur la structuration de la chaîne logistique et des projets.

Enfin la structuration des fiches de connaissance par projet facilite la réutilisation de ces éléments dans d’autres projets sur la même relation ou sur d’autres relations similaires (variantes).

Cette étude a montré également les limites de notre démarche à travers l’échange des connaissances tacites difficiles à capturer et à formaliser. Nous faisons pour cela référence aux acteurs concernés mais cela ne suffit pas à gérer cet aspect tacite de la connaissance. De plus, nous nous sommes rendu compte sur les projets liés à la réactivité ou à la nécessité de parvenir à des résultats rapidement que les utilisateurs ne prennent plus le temps de contribuer à la formalisation des connaissances. Cependant, ils continuent à consulter les fiches de connaissance déjà modélisées des projets précédents.