5.2.4. La diffusion de l’ontologie

Ayant décidé d’utiliser le formalisme XML, nous pouvons avoir recours aux principaux langages suivants.

C’est ce dernier que nous choisirons car c’est le standard du W3C (organisme de spécification des technologies Web), il est écrit en XML et il est utilisé en dehors de la communauté de l’Intelligence Artificielle pour l’annotation de documents. Il est cependant moins puissant pour la mise en œuvre d’inférences et de processus de raisonnement mais il correspond à notre besoin de simplicité et d'efficacité pour l’édition de document (cf. annexe 2).

XML et RDF permettent donc bien de diffuser de la connaissance au sens de JL Ermine “La connaissance c’est l’information qui prend du sens dans un certain contexte. Représenter la connaissance, c’est donc représenter cette information avec le ou les sens qui lui sont attachés et le ou les contextes dans lesquels ses sens peuvent être compris.” [Ermine, 1996]

L’ontologie qui sert à décrire les relations entre les connaissances est formalisée en RDFS et instanciée en RDF. En reprenant une partie du schéma du du tabouret présentée dans le chapitre 4, nous obtenons le graphique RDF suivant :

Figure 65 : Composition du siège
Figure 65 : Composition du siège

Ce graphique est formalisé en RDF sous la forme suivante :

Le schéma RDF défini les balises utilisées dans le langage RDF; la propriété définie est ensuite utilisée pour caractériser les relations entre les documents XML.

Cette première partie du document RDF décrit la notice descriptive simple pour l’identifier. Il utilise pour cela le Schéma RDF du Dublin Core.

RDF et RDFS permettent la description des relations entre documents en comparant deux URI (les liens URL sont des URI) grâce à des propriétés. Les documents RDF peuvent faire référence à plusieurs ontologies RDFS comme dans l'exemple ci-dessus où nous faisons référence au schéma RDF du Dublin Core et à celui que nous avons développé pour cette illustration.