1.2. Continuum des déciles de revenu selon les types de quartiers

Par construction méthodologique, nous notons l’existence d’un continuum des déciles de revenu en fonction des types de quartiers. La répartition de la population vivant dans les différents types de quartiers évolue progressivement depuis les premiers déciles de revenus, qui concentrent une grande part de la population des quartiers les plus défavorisés, vers les derniers déciles de revenus, qui, à l’opposé, concentrent une grande part de la population des quartiers les plus aisés.

La part de la population vivant dans les quartiers aisés (classes C1 et C2) est faible sur les premiers déciles de revenu (moins de 20%, Figure 6). Cette part augmente pour devenir majoritaire lorsqu’on passe vers les déciles les plus élevés. Elle représente 73,6% de la population du dernier décile de revenu de l’aire urbaine de Lyon.

A l’opposé, la part de la population vivant dans les quartiers défavorisés(classes C6 et C7) est très importante sur les premiers déciles de revenu (32,2% de la population du premier décile). Cette part diminue progressivement, pour devenir négligeable, et ne représenter alors que 2,6% de la population sur le dernier décile de revenu.

Figure 6 : Répartition des personnes dans les déciles de revenu par U.C. selon les types de quartiers de l’aire urbaine de Lyon

Sources : D. Caubel, d’après [I.N.S.E.E. et DGI, 2004] et XLSTAT©

Puisque la suite de la méthodologie mise en œuvre permettra d’avoir une représentation cartographique des disparités inter-quartiers sur l’ensemble des unités spatiales – disposant ou non de l’information sur les revenus [I.N.S.E.E. et D.G.I., 2004(a)] – selon les niveaux de vie et les positions sociales, nous renvoyons à l’annexe 0, la visualisation cartographiée de la typologie des quartiers, selon les seuls revenus par unité de consommation – étape intermédiaire -, mise en œuvre sur l’aire urbaine de Lyon.