3.3.1. Une continuité territoriale des quartiers les plus riches depuis les hypercentres vers la périphérie de l’agglomération lyonnaise

Les quartiers (très) aisés (classes nommées C1 et C2) représentent 33,9% de la population de l’aire urbaine de Lyon (Figure 8). Ces quartiers concentrent 41,4% de leur population sur les deux derniers déciles de revenu de l’aire urbaine (deux fois plus que le profil moyen de l’aire urbaine). De plus, ils forment globalement une continuité spatiale et un regroupement en club.

Le continuum spatial des quartiers (très) aisés s’étire entre Rhône et Saône jusqu’à Caluire-et-Cuire et en bordure de la rive gauche du Rhône (les 6 premiers arrondissements de Lyon dont les deux hyper-centres de l’agglomération lyonnaise : la Presqu’île et la Part-Dieu). Il comprend également l’espace communal de l’Ouest lyonnais depuis les plateaux des Monts d’Or jusqu’au Sud-Ouest (Saint-Genis Laval, Brignais, Vourles) en passant par Tassin La Demi-Lune, Charbonnières-les-Bains et Écully. Certains quartiers sont toutefois isolés de ce continuum : le centre de Bron, commune concentrant de fortes disparités sociales entre ses quartiers ; ainsi que les communes de Genas et Chaponnay, situées dans l’Est Lyonnais.