Conclusion. Vers une analyse de l’accessibilité…

L’analyse des modes de vie a montré un dualisme entre, d’une part certaines catégories d’individus choisissant leur lieu de résidence selon le cadre de vie ou une logique consommatrice d’espace et activités, et d’autre part d’autres catégories de personnes qui ne sont pas en situation de choix, compte tenu des contraintes socio-économiques (revenus, classes sociales). Ce qui a pour conséquence une (dé)structuration ou une fragmentation des territoires urbains où se concentrent certaines classes sociales et où d’autres sont exclues. « L’élément déterminant la structuration de l’espace urbain est le prix au sol, la rente foncière, puisque […] le prix reste la garantie de la meilleure allocation du sol urbain – disponible en quantité limitée – entre les usages alternatifs » [Baron, 1999, p.12]. Les niveaux de vie (revenus des ménages) mais aussi les positions sociales des individus vont donc jouer dans l’arbitrage sur une accession au sol contrainte ou choisie.