Les analyses menées sur l’aire urbaine de Lyon mettent en évidence la structuration de l’espace urbain au niveau infra-communal selon les niveaux de vie et les positions sociales de la population. Elles confirment les résultats déjà acquis par ailleurs sur l’analyse des inégalités sociales des territoires urbains au niveau communal [Andan et al, 1999 ; Beckouche et al, 1998 ; Guilly et Noyé, 2002 ; Mansuy et al, 1991 ; Préteceille, 1995 ; Ribardière, 2003 ; Tabard, 2003 ; François et al, 2003]. Elle les conforte puisque les analyses à un niveau infra-communal précisent les disparités territoriales. La commune n’est plus considérée comme un espace « homogène », mais un espace différencié par des quartiers qui, eux-mêmes se distinguent les uns des autres, par des concentrations de populations riches, de populations pauvres, par des niveaux de vie et des structures sociales distinctes.