Par ailleurs, l’espace urbain lyonnais présente une forte division sectorielle infra-communale et inter-quartiers. « Les sociétés humaines ne sont pas des entités amorphes, mais des ensembles différenciés et structurés. La ville est la configuration socio-spatiale qui correspond aux formes les plus poussées de cette différenciation […] des individus » [Grafmeyer, 2000, p.31]. Certaines communes sont « monolithiques » puisqu’elles sont composées de quartiers d’un même type. D’autres sont très hétérogènes spatialement : elles sont composées de quartiers socialement très distincts les uns des autres. Au sein de ces communes, peuvent cohabiter des quartiers « aisés » et des quartiers « pauvres ». Cela peut faire figure d’une mixité socio-spatiale au sein des communes, sans toutefois afficher une probable mixité sociale au sein même des quartiers constituant les communes.