1.1. Etat des lieux : les réseaux de transports collectifs urbains de 2001

Afin d’avoir une vision de ce qu’est l’accessibilité au panier de biens, l’état de lieux est réalisé en prenant en compte la population des quartiers très défavorisés et des quartiers très aisés, la localisation géographique des activités principales exercées par les établissements de un salarié et plus, ainsi que la structure moyenne du panier de biens de 1999. Il prend également en compte la structure des réseaux de voirie existante en 1999, à partir des bases de données Georoute© et Bdcarto© (cf. infra).

Enfin, nous avons considéré l’offre en transports collectifs de l’agglomération lyonnaise à la période de pointe du soir (Figure 24). La numérisation fine de l’ensemble du réseau de transports collectifs urbains (cf. infra) ne nous était pas disponible et/ou n’est pas réalisée par ailleurs pour la date de 1999. Comme elle est essentielle pour mesurer les temps des déplacements et d’accès au panier de biens et comme nous ne disposions, de manière plus exhaustive, que des données relatives au système de transports collectifs en service en 2001, nous avons donc considéré ce dernier pour dresser l’état des lieux de l’accès au panier de biens sur les territoires de l’agglomération lyonnaise.

Cette offre est composée de quatre lignes de métro (ligne A : Laurent Bonnevay – Perrache ; ligne B : Charpennes - Stade de Gerland ; ligne C : Hôtel de Ville – Cuire ; ligne D : Gare de Vaise – Gare de Vénissieux), de deux lignes de funiculaires, de deux lignes de tramway (T1 : Perrache – IUT-Feyssine et T2 : Perrache – Porte des Alpes) et de 136 lignes de bus (dont les lignes de bus interurbaines). Elle prend en compte un niveau de service, en termes de fréquences et de vitesses commerciales, correspondant à celui de l’heure de pointe du soir. Nous tenons ainsi compte, d’une part des contraintes de circulation sur les réseaux de voirie, et d’autre part de l’offre de transports collectifs la plus importante, en termes de places  kilomètres offertes, sur une journée ouvrable.

Figure 24 : Réseaux de transports collectifs urbains de l’agglomération lyonnaise en 2001

Sources : D. Caubel, d’après SIG Geoconcept©

L’estimation quantitative de l’offre est faite à partir des résultats obtenus dans Lyon 21 [Bonnel et al, 2005 ; Massot et al, 2004]. L’offre totale de transports collectifs urbains produite dans l’agglomération lyonnaise est estimée à 1 275 000 places  kilomètres offertes (P.K.O.) sur l’heure de pointe du soir (Tableau 52), dont la moitié est assurée par le réseau de surface de bus, un tiers par le métro, et 15,2% par le tramway.

Tableau 52 : Places*kilomètres offertes à l’heure de pointe du soir en 2001
  Nombre de lignes PKO (en milliers) %
Métro + Funiculaire 4 +2 439 34,5%
Tramway 2 194 15,2%
Bus 136 642 50,4%
TOTAL 144 1 275 100%

Sources : D. Caubel, d’après [Bonnel et al, 2005, p.53-54]