2.2.2. Processus de calage des vitesses automobiles

Le calage des vitesses de circulation automobile à l’heure de pointe du soir sur les différents réseaux de voirie consiste à estimer le coefficient correctif X (dont la valeur de référence est fixée par défaut à X=25%) du passage des tronçons interurbains aux tronçons urbains. Nous estimons que c’est essentiellement dans la zone dense urbaine, reprise par l’unité urbaine sous Georoute©, que les conditions de circulation s’avèrent les plus contraignantes lors de la période de pointe du soir.

Dans un premier temps, nous estimons, sur la ville centre (Lyon et Villeurbanne), la vitesse automobile moyenne obtenue par l’affectation précédente sous S.I.G. (Encadré 27) et celle obtenue à la période de pointe du soir à partir de l’enquête ménages déplacements de l’agglomération lyonnaise de 1995 [CETE et al, 1996] (Encadré 28).

Encadré 27 : Calcul de la vitesse moyenne automobile sur Lyon et Villeurbanne à partir de l’affectation des vitesses sous Bdcarto© et Georoute©

Sources : D. Caubel

Encadré 28 : Calcul de la vitesse moyenne automobile à la période de pointe du soir sur Lyon et Villeurbanne à partir de l’enquête ménages déplacements de l’agglomération lyonnaise de 1995

Sources : D. Caubel

Le processus de calage du coefficient correctif mis en œuvre est itératif et dichotomique en comparant la vitesse automobile moyenne sur Lyon et Villeurbanne obtenue sous S.I.G., à celle obtenue sous l’enquête ménages déplacements. Tant que l’écart absolu entre les deux vitesses moyennes est supérieur à 5%, le processus itératif consiste à évaluer, dichotomiquement, à la hausse ou à la baisse la valeur du coefficient correctif. Ce procédé nous permet d’évaluer la valeur du coefficient correctif à X=37,5% ainsi que d’affecter les vitesses sur les réseaux routiers selon les principes présentés dans le Tableau 56 et en tenant compte des caractéristiques physiques des tronçons routiers (annexe 0). La vitesse moyenne de circulation automobile obtenue sous S.I.G. est alors du même ordre de grandeur que celle de la période de pointe du soir de l’enquête ménages déplacements (Tableau 57). Ce coefficient tient compte non seulement du différentiel de vitesse automobile entre les zones rurales (interurbaine) et les zones denses urbaines (unité urbaine au sens de l’I.N.S.E.E.), mais également des conditions de circulation à la période de pointe du soir.

Tableau 57 : Comparaison des vitesses moyennes automobile sur le centre de l’agglomération lyonnaise
Vitesse EMD à la période de pointe du soir Vitesse obtenue après calage sous S.I.G. Ecart absolu
13,59 km/h 12,95 km/h 4,7%

Sources : D. Caubel, d’après E.M.D. de Lyon 1995, Bdcarto© et Georoute©