2.2. Quatre cas d’analyse qui reflètent l’éloignement entre les quartiers et les services du panier de biens

Pour préciser les différenciations d’accessibilité en transports collectifs aux services du panier de biens, en tenant compte de l’éloignement des quartiers au centre ville (Lyon et Villeurbanne) et de leur éloignement relatif des activités, nous étudions quatre cas de quartiers, en fonction des conditions d’accès en voiture particulière et en transports collectifs.

Pour chaque type de quartiers, nous distinguons, dans un premier temps, les quartiers selon les temps d’accès à la structure moyenne du panier de biens – et donc à défaut d’au moins un type de services – en voiture particulière. Deux cas sont examinés, selon que le temps d’accès est supérieur à 15 minutes ou pas. Cette distinction reflète, en partie, l’éloignement des quartiers au centre de l’agglomération (Lyon et Villeurbanne). Elle mettra en évidence la difficulté des conditions d’accès notamment en transports collectifs aux activités pour les quartiers les plus éloignés 145 . Dans un second temps, dès que les temps d’accès en voiture particulière à la structure du panier de biens sont inférieurs à 15 minutes, nous considérons trois cas d’analyse des quartiers selon les conditions d’accès en transports collectifs, reflétant, en partie, l’éloignement relatif entre les quartiers et les activités, en termes de distance-temps. Les trois cas retenus distinguent les quartiers pour lesquels, en transports collectifs :

Les résultats ne sont présentés que pour les quartiers très défavorisés et pour les quartiers très aisés de la périphérie. Les analyses ne sont pas faites pour les quartiers très aisés du centre, puisque la quasi-totalité de la population y résidant accède en transports collectifs à chaque type de services – et donc au panier de biens – en moins de 15 minutes.

Notes
145.

Pour les quartiers très aisés de la périphérie les plus éloignés du centre (temps d’accès en voiture particulière supérieur à 15 minutes), les temps d’accès en transports collectifs au panier de biens sont très élevés (cf. Figure 32), compte tenu de la faiblesse de la desserte des transports collectifs urbains dans ces zones.