3.5. Loisirs : des activités qui s’implantent fortement près des quartiers très aisés, contre une dégradation marginale pour les quartiers très défavorisés

Durant les années 1990, la part des loisirs a augmenté dans les quartiers très aisés de la périphérie (passant de 4,4% en 1990 à 6,2% en 1999). Sur la même période, elle n’a pratiquement pas évoluée dans les quartiers très défavorisés (Tableau 51). Ce qui implique globalement une amélioration forte des conditions d’accès aux loisirs pour les plus riches contre des pertes pour les plus pauvres (Tableau 93).

Tableau 93 : Temps d’accès, en transports collectifs, aux loisirs pour les quartiers très défavorisés et très aisés de la périphérie
  Scénario de référence
(Activités de 1999)
Rétrospective localisation des activités de 1990 Différentiel de temps
Quartiers très défavorisés 31 minutes 30,6 minutes +0,4 minutes
Quartiers très aisés de la périphérie 28,8 minutes 35,6 minutes -6,8 minutes

Sources : D. Caubel