Même si une majorité des quartiers très aisés de la périphérie sont « gagnants » en termes d’accès en transports collectifs aux services de santé (Tableau 109), le gain de temps moyen est moins important (3,2 minutes) que pour l’ensemble des quartiers très défavorisés (5 minutes ; Tableau 113) 184 . Malgré cela, la dispersion des temps d’accès aux services de santé entre les différents quartiers très aisés de la périphérie est réduite pour le scénario AMART. L’écart absolu moyen passe de 12,7 minutes en 1999 à 10,4 minutes (gain de 18,4%). Ceci montre une amélioration sélective de l’accessibilité et des capabilités ne s’appliquant qu’aux habitants de certains quartiers très aisés de la périphérie.
Cette amélioration de l’accès à la santé est caractérisée par 34 quartiers (regroupant 79,5% de la population totale des quartiers très aisés de la périphérie) pouvant être qualifiés de « gagnants » (Tableau 115). Cependant, les gains de temps d’accès sont négligeables pour les habitants de neuf quartiers situés à proximité des services de santé en 1999 (gains inférieurs à 2,8 minutes ; annexe 0). Il en est de même pour ceux des 13 quartiers ayant un accès en 15 à 30 minutes en 1999 185 .
Accès en TC aux services de santé, en 1999 | Nombre de quartiers [population en 1999] |
Gain de temps d’accès |
En moins de 15 minutes | 9 [21 837] | Entre +0,7 minutes [Pierre Brunier (Caluire-et-Cuire)] et +2,8 minutes [Centre et Sud Est de Saint-Didier au Mont d’Or] En moyenne : +1,3 minutes |
En 15 à 30 minutes | 13 [31 030] | Entre +0,1 minutes [Pôle Enseignement Recherche (Ecully)] et +4,9 minutes [Montchoisi (Caluire-et-Cuire)] En moyenne : +2,3 minutes |
En plus de 30 minutes | 12 [28 613] | Entre +0,2 minutes [Vivier (Ecully)] et +16,8 minutes [Zone Pavillonnaire de Chaponost] En moyenne : +8,7 minutes |
Ensemble des quartiers très aisés de la périphérie gagnants | 34 [81 480] | Entre +0,1 et +16,8 minutes En moyenne : +4,3 minutes |
Sources : D. Caubel
En revanche, les 12 quartiers (regroupant 27,9% de la population totale des quartiers très aisés de la périphérie) qui sont les plus éloignés des services de santé en 1999, bénéficient des performances des axes forts du P.D.U., avec des gains de temps d’accès plus conséquents. Les gains varient majoritairement entre 4 et 16,8 minutes (annexe 0) 186 . Mais compte tenu de leur éloignement aux services, cette amélioration de l’accessibilité ne saurait suffire pour que les habitants de ces quartiers puissent les atteindre, en transports collectifs, en moins de 30 minutes.
Nous renvoyons en annexe 3.8. Evolution des temps d’accès en transports collectifs aux services de santé pour les quartiers très aisés de la périphérie le détail pour les quartiers très aisés de la périphérie de l’évolution des temps d’accès en transports collectifs à la santé, entre les scénarii de référence et AMART.
Les gains moyens de temps d’accès sont relativement limités même si quatre quartiers [Limonest, Charbonnières les Bains, Vassieux et Montchoisi (Caluire-et-Cuire)] gagnent entre 4 et 5 minutes.
Seuls, les quartiers Vivier (Ecully) et Sathonay Village ont un gain négligeable (moins d’une minute).